Geneviève Asse

Geneviève Asse

Ne se réclamant d’aucune école, étrangère aux courants et aux modes, Geneviève Asse, née à Vannes en
1923, pratique distinctement la peinture, la gravure et le dessin, dans ses ateliers de Paris et de l’Île-aux-
Moines.
Peinture à l’huile presque monochrome parcourue de lignes blanches ou rouge… à travers une recherche
sur la lumière et l’espace qui est au coeur de son oeuvre, Geneviève Asse a su faire de sa peinture un langage
poétique qui lui est propre.
Aujourd’hui à quatre-vingt sept ans, Geneviève retrouve l’Alsace et se souvient…

En un temps où les femmes artistes se faisaient encore rares, Geneviève Asse fréquente peintres et poètes tels que Nicolas de Staël, Poliakoff, Morandi, Bram Van Velde, Beckett ou Yves Bonnefoy.
Dans les années 1950 elle s’impose par son talent et sa nouveauté, notamment grâce à sa série d’œuvres « blanches ».
Peu à peu, le blanc laisse la place à un bleu outremer, serein et profond. Un champ pictural étrange, aussi harmonieux que spirituel.
Du bleu, son bleu, l’artiste dit : « Il est venu me chercher, puis s’est graduellement répandu ».

La couleur est un appel :

« Le bleu est un appel.

Un sentiment de profondeur et d’espérance. Un langage.
Avec mon bleu, je franchis les formats, je gagne une dimension plus vaste.
La couleur a un rythme qui m’entraîne. Elle nourrit une toile et un autre bleu : les tableaux se répondent. Lorsque je tire une ligne sur la toile, celle-ci n’est jamais parfaitement verticale : le bleu la remet en équilibre.
La couleur me contient. »

Geneviève Asse, Notes par deux, Paris 2003

Geneviève Asse aime peindre jusqu’à « la pointe de l’œil » et dessiner de la même façon, c’est-à-dire jusqu’à l’extrême, jusqu’au plus aigu : « Au moyen de la gravure, je crois que je peux atteindre, justement, cet aigu extrême qui m’attire ».

Expositions :
« Transparences » (29/01/2011 au 05/03/2011)
« Europe Bleue » (15/03/2013 au 30/03/2013)

Europe Bleue

« Europe Bleue »

transparences

« transparences »