Expositions
Liste des expositions à venir, en cours ou passées
En cours
Femme Vie Liberté
Du 09/11/2024 au 30/11/2024
Expo sur le même thème à la Médiathèque Olympe de Gouges. « Depuis un certain nombre d’années, je dessine au musée de l’Œuvre Notre-Dame de Strasbourg des sculptures provenant de la cathédrale. Des jeunes femmes, nommées Vierges Sages et Vierges Folles dans la Bible (Matthieu 25, 1-13) me plaisent particulièrement. Elles portent quasiment toutes un voile et témoignent de leur individualité par l’attitude du leurs corps et l’expressivité de leurs visages. Ce qui est accepté en histoire de l’art, est souvent un défi pour notre regard occidental aujourd’hui. Des femmes portant un voile nous irritent parfois, nous déstabilisent et interrogent notre vision du monde musulman. Dans une grande série d’estampes, je montre des femmes connues, des femmes sages, des femmes courageuses, qui ont leur origine en grande partie dans la culture orientale et musulmane. Elles portent un voile (ou non) et défendent la cause féminine, la liberté d’expression, les Droits de l’Homme en général. ..j’ai rajouté quelques femmes inconnues : Hirsa Morid, une étudiante iranienne, Shor Habi-boullah médecin urgentiste ayant fui l’Afghanistan en automne 2021et Sara Salam, médecin kurde ainsi que Marina Ovsiannikov, journaliste russe qui a osé montrer lors du journal télévisé un panneau avec les paroles “No war, Russians against war” contre la guerre en Ukraine au printemps 2022. » - Anke Vrijs, Vierges Sages/Starke Frauen, mai 2022.
2024
Carré, cercle, triangle. Vernissage le 14 septembre à 17h.
Du 14/09/2024 au 19/10/2024
Nash, Toguo, Alechinsky, Bury, Titus-Carmel, Tàpies, Plensa, Goldsworthy, Kolar, des oeuvres originales et des lithographies. "De la génération minimaliste qui a précédé la sienne, David Nash a retenu le goût des formes simples et le rejet de l’ornement au bénéfice d’un travail subtil des proportions. Triangle, cercle, carré ou cône, sphère et cube dont il fit un grand usage en deux ou trois dimensions, formes qui proviennent aussi bien de Sol LeWitt que de Sengaï." Jean Frémon. Galerie Lelong
Roland Garros affiche l'été. Reprise de l'exposition
Du 21/08/2024 au 31/08/2024
L’art contemporain et le sport : l’affiche (35€ pour les affiches signées dans la planche) conçue par un artiste français ou étranger. Tàpies, Toguo, Plensa, F.Verdier, D.Nash, Desgrandchamps, D.Humair, Alechinsky, A.Rainer, Ségui, Télémaque, Malini, S.Scully, G.Titus-Carmel, G.Forg, Arman, Folon... . Nous vous proposons de découvrir une trentaine d'affiches à la galerie, lesquelles existent en lithographies signées par les artistes. Copyrignt Editions Galerie LELONG.
Harry FRANZ, BOIS ( perdus)
Du 04/05/2024 au 01/06/2024
Vernissage samedi 4 juin en présence de l'artiste FORÊTS et autres hétérotopies La forêt est un espace que l’homme peut arpenter, comme l’avaient fait les romantiques chers à Schubert ou C. D. Friedrich. Ce parcours peut revêtir de nombreuses formes : promenades dominicales, marches sportives ou déambulations méditatives. Dans tous les cas, la forêt exerce son empire sur celui qui la fréquente et l’imprègne de ses bruissements, de ses odeurs ; elle le mène d’une découverte à l’autre. De grands maîtres de la peinture y ont posé leur chevalet et s’en sont puissamment inspiré, comme par exemple ceux de l’école de Barbizon, ou encore David Hockney. À distance, elle nourrit les rêves, les superstitions, les fantasmes. Et, comme la cabane sur l’arbre pour l’enfant, ou comme le théâtre, elle constitue – pour reprendre les termes de Michel Foucault – une hétérotopie, c’est-à-dire un lieu concret qui héberge l’imaginaire, une localisation physique de l’utopie. Elle est alors le creuset du roman personnel de chacun. Les estampes présentées sont des gravures sur bois. Il s’agit d’une gravure dite d’épargne. Contrairement à d’autres méthodes de gravure, c’est le contour du dessin qui est évidé, ce dernier étant conservé ; une fois encré, il est reporté sur le papier. Ici, le procédé – très rarement utilisé – est celui du « bois perdu », ou « planche perdue ». Au lieu d’utiliser pour chaque couleur une planche différente, une même planche est creusée, autant de fois qu’il y a de couleurs, excluant ainsi toute possibilité de repentir ou de retirage. Finalement l’image résulte de la juxtaposition et la superposition des différentes couleurs. La texture particulière, l’épaisseur du trait, son irrégularité confèrent force et cohérence à l’œuvre. Les peintures à l’huile sont consacrées à quelques représentations – des chaumes des Vosges aux vallées alpines – de sapins, épicéas, pins… Portraits d’arbres entre précision et licence poétique, entre observation et rêverie, figures familières et étrangères à la fois. « Si les arbres vous cachent la forêt, alors, regardez les arbres, quand vous aurez regardé les arbres en nombre suffisant, alors vous aurez vu une forêt, et vous aurez compris. *»
L'ombre du pinceau Limin CHEN
Du 23/03/2024 au 27/04/2024
Vernissage le 23 mars à 17:00 en présence de l'artiste. Limin CHEN est une artiste chinoise qui vit en France depuis vingt ans. Après ses études artistiques en Chine, elle est venue en France en 2002 pour continuer à étudier la peinture à Strasbourg où elle obtiendra le diplôme à la Haute école des arts du Rhin. Depuis elle travaille dans son atelier à peindre et à graver, tout en exposant régulièrement en France et en Chine. Ainsi, après trente ans passés en Chine, la France et Strasbourg sont devenus pour elle un nouveau lieu d’inspiration. Limin Chen puise son inspiration dans l'art des grands maîtres chinois comme Zhu Da, Shi Tao, Yun Shouping, en même temps que dans les œuvres de Van Eyck, Veermer, Chardin et la Renaissance italienne. Elle développe un langage pictural singulier et original qui s'appuie sur des techniques anciennes, telle la peinture dite "à tempera à base d’oeuf " inspirée par les traditions de la fresque italienne, tout en y associant les techniques picturales chinoises. Pour Limin Chen, peindre est un processus global. Ainsi, l'acte de peindre commence dès le moment où elle assemble les châssis, tend les toiles et les encolle. Ce qui l'amène à faire le choix d'une vie au diapason de sa peinture. Une vie faite de solitude et de silence, telle une nature morte, ou, pour mieux dire, une Still Life. Les menus objets de la vie courante représentés dans ses tableaux, morceau de sucre, livre, pot, jouet d’enfant, invitent le spectateur à se questionner sur leur présence, et ainsi que sur la nôtre. Toute l'œuvre de Limin Chen nous invite dans un espace intemporel, fait de calme, de profond silence et de présence au monde. EXPOSITIONS PERSONNELLES 2020 Vie silencieuse, Université Populaire Européenne, Strasbourg, France 2017 Vegetal,mineral, Maison de Tch’a, Paris, , France 2015 Still Life, CHEN Limin, Galerie33, Espace KF, Shenzhen, Chine 2015 Nord-Sud, Recit d’un voyage , Maison de Tch’a, Paris, France 2014 pivoines, Maguelone and still life, Maison de Tch’a, Paris, France 2012 Brume, frondaisons, Maison de Tch’a, Paris, France 2010 Wanderings, Galerie San Duo, Canton, Chine Promenades au printemps, Maison de Tch’a, Paris, France 2009 Le nuage immobile, l’eau qui court, Galerie Fei, Canton, Chine Une fleur, un univers ; une feuille, un arbre de Bouddha, Maison de Tch’a, Paris, France 2008 La voix du bambou, Maison de Tch’a, Paris, France Lorsque souffle le vent, Galerie Suisse, Strasbourg, France EXPOSITIONS COLLECTIVES 2023 Le blanc est une couleur, Galerie Chantal Bamberger, Strasbourg, France La ligne, Galerie Chantal Bamberger, Strasbourg, France ST-ART, Galerie Chantal Bamberger, Strasbourg, France 2018 Xie Sheng, Galerie Bonacon, Canton, China 2016 ASIANOW, Paris Asian Art Fair, France 2013 Mai en Cambresis, Cambrai, France 2012 Still life, Galerie San Duo, Canton, Chine 2011 Multiple Impressions : Contemporary Chinese Woodblock Prints, Michigan Museum of Art, Ann Arbor, U.S.A. 2010 Du poétique à la poésie, Institut culturel roumain deParis,France Livres à venir, la Chaufferie, Strasbourg, France Salon International du Livre Ancien , Grand Palais , Paris, France 2009 A new mark in Chinese print art, The Oct Art & Design Gallery, Shenzhen, Chine 2008 Exposition Galerie De Valk, Harlingen, Hollande 2005 Peintures laquées, Musée d'Art de Canton, Chine 2002 Peintures laquées, Musée d'Art de Canton, Chine 2001 Peintures laquées, Temple des ancêtres de la famille Chen de Canton, Chine
OISEAUX, DITES-NOUS ! Thierry MORTIAUX
Du 17/02/2024 au 16/03/2024
Né en 1973 à Namur, Thierry Mortiaux développe depuis les années 2000 un art gravé que le Musée Tomi Ungerer à présenté lors d'une exposition en 2018. "En effet, aux dessins critiques sur la société contemporaine que livre Ungerer, répond l'univers étrange de Mortiaux (...) Son art se caractérise par un humour grinçant dans la tradition des maîtres belges Félicien Rops et Ensor. Mais il se montre aussi proche dans sa dimension satirique de Goya, de Grosz, de Toulouse-Lautrec et de Daumier. Et de Rabelais, il retient l'humour pantagruélique en donnant à ses figures humaines une forme gigantesque. L'art gravé de Mortiaux est marqué par la sûreté du trait et le raffinement graphique." Exposé pour la 4°fois à la galerie Bamberger, Thierry Mortiaux a été cherché par le musée Ungerer en 2018, puis en 2023, cherché et récompensé pour l'ensemble de son oeuvre par le prestigieux Prix Leonardo Sciascia (Amici di Leonardo Sciascia) qui a fait l'objet d'expositions à Venise, Florence, Fabriano.
YALEIKA des-figures
Du 13/01/2024 au 10/02/2024
ART TEXTILE - S.CARRE - SIMONE - Myrtille BÉAL - - Yaleika est une artiste autodidacte qui a décidé de s’exprimer par le biais de différentes techniques textiles qu’elle emploie depuis de nombreuses années. Sa matière de prédilection, la tarlatane, devient alors une page blanche qu’elle forme, déforme, brode ou solidifie mais qu’elle peut aussi parfois maltraiter afin d’exprimer ses sentiments et ses réflexions sur le monde qui nous entoure. « C’est en sculptant la matière que je pars dans mon imaginaire pour essayer de donner vie à ces êtres » Ces sculptures présentent des attributs évocateurs de voyage. Leurs têtes allongées, leurs parures évoquent pour nous d’autres lieux et nous aident à questionner ce qui est beau. Elles nous intriguent pour nous faire accepter que la beauté bien que subjective peut révéler la beauté de la diversité. YALEIKA - Art Textile Lecture de poèmes jeudi 25 janvier 18h choisis par Jean-Marc EDER
2023
LE BEAU EN PARTAGE. Vernissage samedi 2 décembre de 17h à 20h.
Du 02/12/2023 au 30/12/2023
La Galerie Chantal Bamberger invite Art'Course. Vernissage en présence des artistes. ANDERSCH Annett - BALTZEN JF- BEAL Myrtille- BILHERAN-GAILLARD Jacqueline- BRY Christine- DANICHER Louis- LUTTRINGER Martine- MALCHIODI Claude- POUEY DE JUILLACQ M.Jean-Michel- RICH Pierre- RIEGERT Caroline- SALMON Morgane- SIMONE- SUSMAR- THEDORE Elena- YALEIKA Ouvertures exceptionnelles les dimanches 10 & 17 décembre de 15h à 18h Le beau suscite une émotion positive, il serait dommage de ne pas la partager. Pour moi, il n'y a rien qui émeuve autant qu'un paysage, parce que l’immersion est totale et difficilement reproductible. Je crois que je n'ai jamais dit « c'est beau » à voix haute, ailleurs que dans la nature, il fallait que je partage mon plaisir d'être là, à ce moment. Je ne peins pas de paysages parce que je sais que jamais ma toile ne serait à la hauteur de mon émotion, celle que je ressens si profondément lorsque je suis face à la nature. Les bouquets et les fleurs sont comme des petits bouts de nature dont il m'est bien plus facile d'exprimer la beauté et de la partager dans une galerie ! Texte de Riegert Caroline
ST-ART 2023 - Strasbourg - Parc des Expositions Wacken - stand 2D03
Du 23/11/2023 au 26/11/2023
La galerie sera présente sur le stand 2D03 du 23 au 26 novembre. Pierre ALECHINSKY - Myrtille BEAL - Limin CHEN - Anke VRIJS - David NASH - Isabelle GEOFFROY-DECHAUME - Harry FRANZ - Léopoldine HUGO - Claudie HUNZINGER - Odile LIGER - Jean-Michel MAULPOIX - Ernest PIGNON-ERNEST - Ann LOUBERT - Michèle van de ROER - Gérard TITUS-CARMEL Séance d'installation d'Ernest Pignon-Ernest à l'Académie des beaux-arts : https://www.youtube.com/watch?v=UCPz-85X2DI, ST'ART en alsacien : https://youtu.be/E-vUNMdYuX4?si=oNU1xKKeh5hDTfMm, https://youtu.be/E-vUNMdYuX4?si=oNU1xKKeh5hDTfMm
Gérard TITUS-CARMEL ÉTEULES - Œuvres sur papier -
Du 21/10/2023 au 25/11/2023
Œuvres sur papier "Enlevé l'or des blés, il reste l'argent des éteules" Jules Renard Journal 1893 -1898 "Je suis ce qui m'entoure" a dit G.TITUS-CARMEL lors de son exposition "Forestières et autres arpents" au musée Paul Valéry de. Sète en 2022 - Éteules 2022 Lavis d'acrylique et pastel gras sur papier Richard de Bas, 45 x 38 cm monté sur carton 60 x 50 cm. - PLAN DE COUPE : Platane III, Marronnier I , Cyprès I et II , Olivier II. DERNIER VOYAGE Titus Carmel / Christian Gailly L'épisode qu'ouvre ici cette correspondance et auquel je donne le titre de Dernier Voyage date de trente ans. Ces lettres ont été échangées entre Christian Gailly et moi-même durant l'été 1993 jusqu'à l'automne. Elles sont venues comme les ultimes chapitres du récit d'une douleur maligne qui rongea de l'intérieur une longue amitié et s'acheva par une brutale rupture, quelques mois plus tard. Mais nous le pressentions déjà. Aussi avons-nous préféré la sombre mélancolie des lieder de Schubert plutôt qu'une vaine explication.
LA LIGNE
Du 09/09/2023 au 07/10/2023
"Une ligne est un point qui est parti marcher" Paul KLEE "Ici la ligne est musicale, ligne sur ligne comme note sur note sur les lignes d’une partition. Dès 1908, la ligne fait partie de sa règle de vie, ’nulla dies sine ligna’. Pas un jour sans travailler la ligne, sans penser à la ligne, sans se référer à la ligne, telle une ligne de vie sur un bateau à laquelle s’attache le marin en manœuvre pour garder la vie sauve. La ligne comme règle, mais aussi comme contrainte … La ligne est dynamique et donne son tempo à la toile, en lien avec le jeu des couleurs, “les couleurs, je voudrais les appeler des qualités”, dit-il. La ligne contient l’affect et permet le retour à l’élémentaire." Klee ou la ligne affectée.(Véronique Piel-Dupuy) Alfred ANGELETTI-Pierre ALECHINSKY - Bertrand BOLOGNESI - Limin CHEN - Henri CUECO -Annie GREINER-Hans HARTUNG-Claudie HUNZINGER - Inès P. KUBLER - Jean-Louis KUNTZEL - Léopoldine HUGO -André LANSKOY - Odile LIGER - Ann LOUBERT - Jean-Michel MAULPOIX - Gilles MICHON - Susan RAUSCH-Antoni TAPIES -G.TITUS-CARMEL- B.TOGUO- David TREMLETT -Bram van VELDE-Jan VOSS -Anke VRIJS
Fragments d'une collection 2005-2023
Du 10/06/2023 au 08/07/2023
Pierre ALECHINSKY - AL KHANY Khaled - James BROWN - Ernest PIGNON-ERNEST - Harry FRANZ - Jean-Marie HAESSLE -Jean LE GAC - Pascal LOMBARD - Ann LOUBERT - Jean-Michel MAULPOIX - Gilles MICHON - Thierry MORTIAUX - David NASH - Suzanne RAUCH - Jean REMLINGER -G.TITUS-CARMEL - Barthélemy TOGUO - Bram van VELDE - Jan VOSS -
Jean-Michel MAULPOIX "Un désir d’encre et de couleurs"
Du 01/04/2023 au 28/04/2023
Prix Goncourt de la poésie 2022, Jean Michel Maulpoix partagera pour l'occasion et en écho de ses oeuvres, une lecture sensible et singulière d'un extrait de son ouvrage A la galerie, le 6 avril à 18 heures La peinture n’est pour moi ni un métier ni un divertissement. Plutôt la continuité d’un toucher, le pinceau venant remplacer la plume. Mais c’est aussi la substitution d’un monde coloré à un univers monochrome, celui des mots. Dans le geste de peindre, le rapport au sens n’est plus prépondérant, non plus que les mélodies de la langue. D’autres rythmes se font jour, cependant que j’entre dans un curieux silence où apparaissent et disparaissent des formes, un « espace aux ombres » aurait dit Henri Michaux… Mais ce sont toujours les mêmes labyrinthes intérieurs qui cherchent leur tracé et leur issue en couvrant la blancheur de mots, de signes, de formes, ou de couleurs. Le corps a une manière étrange d’aller sur la toile comme jamais il n’ira sur la page, au gré d’une gesticulation minime ou véhémente, d’une présence autrement active de l’œil, du bras, et de la main, là où la langue contraint à une « action restreinte », si ce n’est une forme d’absence. Évidemment, je suis plus habile avec ma plume qu’avec mon pinceau, même si dans les deux cas la main se fait plus hésitante avec le temps. Mais, ici comme là, je pratique un « métier d’ignorance ». J’avance sans savoir où je vais à travers un champ d’incertitude : durant cette avancée j’éprouve plus vivement la sensation d’exister, lors même que je m’absente. Il y a dans toute création une manière de se perdre pour se rendre autrement présent à soi-même et à autrui. Jean-Michel Maulpoix Strasbourg, 24 mars 2023
LE BLANC EST UNE COULEUR
Du 14/01/2023 au 25/02/2023
Exposition collective des artistes de la galerie BEAL Myrtille - BLIN Nicolas - CHEN Limin - CORREGAN Corregan -FRANZ Harry- FREUDENREICH Marie - KUBLER Ines - HUGO Léopoldine - JOUANNAIS Juliette- LIGER Odile - LOUBERT Ann - MAULPOIX Jean-Michel- ORION - van de ROER Michèle -SABLERY Véronique -TITUS-CARMEL Gérard -VOSS Jan- VRIJS Anke Le blanc a manifestement retrouvé le statut qui avait été le sien pendant des siècles , voire des millénaires : celui d'une couleur à part entière...en 1666 Newton découvrit le spectre..il proposa un nouvel ordre chromatique au sein duquel il n'y avait plus de place ni pour le blanc, ni pour le noir... Ce sont les artistes, à paris des années 1900, qui ont peu à peu redonné au blanc et au noir le statut qui avait été le leur avant la fin du Moyen Âge; Extrait de "BLANC Histoire d'une couleur" Michel PASTOUREAU
2022
Juliette JOUANNAIS Sculpter la couleur
Du 12/11/2022 au 24/12/2022
Entre liberté et poésie Une dentelle de figures sous-marines et de créatures des bois qui jouent à cache-cache ? Ou plutôt une carte du système cardio-vasculaire ? Un labyrinthe de forces magiques ? Ou un mouvement de danseuses illustrant l’instant éphémère ? Gouaches, pastels, crayons sur papier découpé… Juliette Jouannais pousse les frontières entre le dessin, la sculpture et l’installation et nourri son univers en papier de formes et volumes organiques. Dans un jeu de solides et de vides aussi bien que de contenu et de proportions, les créations aériennes explorent tout le potentiel sculptural du papier en le réinventant et en le détournant de son utilisation quotidienne comme matériau plat. Planéité et volume, en tant que modalités d’accès au réel, s’affirment dans l’espace et l’envahissent d’un dialogue d’ombres et de reliefs Juliette Jouannais, née en 1958, est diplômée des Beaux-Arts de Paris. Elle travaille et vit à Paris. - La Fondation FERNET-BRANCA, St Louis a présenté en une exposition personnelle de l’œuvre de l’artiste. 2020 Fondation Fernet-Branca, exposition personnelle de l’œuvre de Juliette Jouannais - 2020 Le FRAC-ALSACE a fait l’acquisition d’une oeuvre de Juliette Jouannais : Sans Titre 160 x 260 x 20cm
Antonin Artaud par Ernest PIGNON-ERNEST
Du 10/09/2022 au 09/10/2022
Dessins à l'encre ou à la pierre noire, photographies et estampes Ernest Pignon-Ernest rend hommage à Antonin Artaud, le "dernier poète maudit" Poète, écrivain, acteur et metteur en scène, Antonin Artaud ( 1896-1948) marqua de son empreinte incandescente la vie artistique de l'entre-deux guerres, au fil d'une existence marquée par la douleur physique et psychologique. Personnalité "magnifique noire", dixit André Breton, ce grand réfractaire, était devenu à sa mort, une figure mythique des lettres françaises.
Nicolas BLIN Moments de rien
Du 04/06/2022 au 09/07/2022
Lecture Vendredi 01 juillet 2022 à 18h00 Lecture des poèmes d'Antoine Emaz par Jean Lorrain Moments de rien Temps calme dès l'enfance où un désir d'être (ailleurs) se sublime en un songe éveillé fondateur de la créativité. Une suite de pastels et encres, d'acryliques sur toile. Être là Une quête : Suivre « L » , une déambulation dans un décor semi-réaliste où la figuration n’est qu’un sens ajouté à une perception de nature abstraite. Huiles sur toiles et pastels sur papier. Une exposition accompagnée par les travaux réalisés avec le poète Antoine Emaz. NICOLAS BLIN peintre - plasticien narrateur, né en 1955 Formation -1976 - 1984 : École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (E.N.S.B.A.), peinture : Atelier Albert Zavaro, et ateliers vitrail (Allain), Lithographie (Hadad). -1984 : Diplôme de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, (D.S.A.P.) peinture. -1984 - 1986 : Atelier lithographie, E.N.S.B.A., Paris. Dernières expositions -2019 : Galerie Duc de Richelieu – Laurent Aubanel, ROANNE – (exposé en permanence) -2021 : « Du côté de P. » , exposition personnelle - Galerie La Carrée, PUY L’EVEQUE -2021 : « estar aqui » , exposition personnelle « être là – Abymes – Troisième Récit » huiles sur toiles et bois - Ca Lambert - Centre d'Art, XABIA (JAVEA) - ESPAGNE -2021 : « être là » , Salon du livre et de l’image (invité d’honneur), ARCAMBAL -2021 : « Troisième Récit » , Galerie de la Fondation Taylor, PARIS
Ann Loubert "it's nothing but flowers"
Du 30/04/2022 au 28/05/2022
Fragile. Tout ne tient qu’à un fil. La vie la mort la vie. it’s nothing but flowers Rien que des fleurs Dans un petit air de printemps. « Cette exposition est conçue comme une suite de Vanités, et se place dans un pli de mon existence, à la suite d’un deuil. Vanité des vanités, tout n’est que vanité. Fugacité des choses, brièveté de l’existence, tout dans ce genre pictural de la Vanité devait me plaire. A mes yeux, le sujet se dédouble, ricoche, se répercute. Il est sobre et beau, joyeux et triste. Tout se place dans un calme nerveux. D’abord il y a le crâne, - on dit que ce serait celui d’Adam -. Le mien est plus modeste, il se réinvente au fil des dessins, avec humour parfois : je repense aux têtes de mort hilares de Picasso ! Et puis, il y a les fleurs : dire l’évanescent dans la magnificence même ! Ici la vanité agit comme une force centrifuge pour brasser tulipes et dahlias, iris et quelques fruits. » Ann Loubert Avril 2022 Texte écrit à l’occasion de l’exposition « it’s nothing but flowers » à la galerie Chantal Bamberger, du 30 avril au 28 mai 2022
POP-UP GALERIES, EXPO HORS LES MURS FONDATION FERNET-BRANCA, SAINT-LOUIS
Du 06/03/2022 au 27/03/2022
Vernissage samedi 5 mars à 17h. Sur le stand n° 7 Myrtille BEAL, Daniel DEPOUTOT, Anne EMERY, Isabelle GEOFFROY-DECHAUME, Ann LOUBERT,Ernest PIGNON-ERNEST, Gérard TITUS-CARMEL, Michèle van de ROER, Jan VOSS, Mathieu WEILER.
Nel blu, dipinto di blu
Du 29/01/2022 au 26/02/2022
L'oeuvre en bleu de : Barthélémy TOGUO - Günther FÖRG - Henri MICHAUX - David NASH - Jan VOSS James BROWN - Ernest PIGNON-ERNEST - Geneviève ASSE - Marc DESGRANDCHAMPS Sarah GRILO - Jiri KOLAR - Rebecca HORN - Juan USLÉ Léopoldine HUGO - Ann LOUBERT - Claire KOENIG - Michèle VAN DE ROER Jean LE GAC - Jean-Michel MAULPOIX - Alain ESCHENLAUER - Gilles MICHON Le bleu ne fait pas de bruit. C'est une couleur timide, sans arrière-pensée, présage, ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune ou le rouge, mais qui l'attire à soi, l'apprivoise peu à peu, le laisse venir sans le presser, de sorte qu'en elle il s'enfonce, et se noie sans se rendre compte de rien. in "Une histoire de bleu"J-M.Maulpoix "Volare" de Domenico MODUGNO 1958 Penso che un sogno così non ritorni mai più Je pense qu'un tel rêve ne reviendra jamais Mi dipingevo le mani e la faccia di blu J'ai peint mes mains et mon visage bleu Poi d'improvviso venivo dal vento rapito Puis, tout à coup, j'ai été ravagé par le vent E incominciavo a volare nel cielo infinito Et j'ai commencé à voler dans le ciel infini Volare, oh oh... Volant, oh oh ... Cantare, ohohoho... Chantant, ohohoho ... Nel blu dipinto di blu Bleu peint dans le bleu Felice di stare lassù Heureux d'être là-bas E volavo, volavo felice Et j'ai voler, voler heureusement Più in alto del sole ed ancora più su Plus haut que le soleil et même plus haut Mentre il mondo pian piano spariva, lontano laggiù Alors que le monde disparaissait lentement, bien en dessous Una musica dolce suonava soltanto per me Une musique douce jouait juste pour moi Volare, oh oh... Volant, oh oh ... Cantare, ohohoho... Chantant, ohohoho ... Nel blu dipinto di blu Bleu peint dans le bleu ...
2021
LA RUCHE, une exposition inédite. Suite 2 jusqu'au 23 décembre
Du 11/09/2021 au 23/12/2021
Les artistes exposés. Isabelle GEOFFROY-DECHAUME,Myung-Ok HAN,M-Ali HIMAT,E.PIGNON-ERNEST,Nicky RIETI,Michèle VAN DE ROER,Mathieu WEILER, soit sept artistes de La Ruche, lieu emblématique depuis 1900. Cet espace a pu accueillir jusqu'à 90 artistes, aujourd'hui 57. Y sont passés des peintres(Chagall,Soutine,Brancusi,Léger...), des poètes(Apollinaire,Cendrars..) et des acteurs(Jouvet, Cuny..). Depuis la fin du XX°siècle le lieu est une fondation, dirigée depuis 2020 par Jérôme Clément. Isabelle GEOFFROY DECHAUME Une magie certaine nous conduit à regarder ses œuvres comme une ode à la fragilité de la nature. Ses gammes picturales, son travail en série permettent de développer le sujet et de le faire évoluer à la recherche d’un point d’équilibre entre figuration et abstraction, entre proche et lointain. Myung-Ok HAN Ses œuvres démontrent que les matériaux « pauvres » de notre quotidien peuvent être transmutés, à travers un geste élémentaire et répétitif, en œuvres chargées d’énergie, s’ouvrant au temps et à l’espace. Mohamad Ali HIMAT Artiste kurde, ses toiles évoquent des souvenirs, nous entraînent dans un voyage de lumière. Il a réalisé des peintures murales au Maroc, au Japon et à Barhein. Il a publié des ouvrages avec des poètes, Michel Butor, Karim Haddad, Sadi Youssef. Ernest PIGNON-ERNEST Depuis 1966, il fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les événements ou les mythes. Il a ainsi préfiguré nombre d’expériences artistiques sollicitant l’espace du dehors. Il a exposé sa démarche dans de nombreux musées et galeries. Nicky RIETI Décorateur/scénographe de théâtre (il le fut au TNS) et d’opéra. On dit de lui « Il ne décore pas la scène, mais fabrique des lieux ». Il a signé une centaine de décors et de scénographies en France et en Europe. Michèle VAN DE ROER Diplômée de l’ENS du Paysage de Versailles, elle articule sa réflexion artistique autour de la notion d’espace et de la perception de la nature ainsi que des éléments particuliers, figuratifs ou abstraits, qui la composent. Ses recherches l’amènent à travailler sur nos perceptions visuelles de l’environnement directement modelées par les nouvelles technologies. Mathieu WEILER Il cherche à s’approprier le réel avec sa peinture, travaillant en série, établissant un rapport entre fond et forme, et une tension entre figuration et abstraction. Le noir est central dans sa peinture.Il a été exposé dans de nombreuses villes d'Europe.
VERT Printemps : la Reverdie !
Du 19/05/2021 au 20/06/2021
VERT DESIR : « La faculté de jouir, que glaçait l’inquiétude, se relève et reverdit » Sainte-Beuve, Vie et pens. Joseph Delorme, 1829, p.18 Etel ADNAN, Pierre ALECHINSKY, Marc DESGRANDCHAMPS, Günther FÖRG, Harry FRANZ, Ann LOUBERT, Jean-Michel MAULPOIX, Henri MICHAUX, David NASH, Gérard TITUS-CARMEL, Barthélémy TOGUO, Jan VOSS STRASBOURG GALERIES TOUR 18,19,20 JUIN 12h-20h. www.STRASBOURG-GALERIES.COM
A VISAGE DÉCOUVERT Ann LOUBERT
Du 13/02/2021 au 13/03/2021
OUVERTURE DE L’EXPOSITION SAMEDI 13/02 EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE, de 11h à 18h. À visage découvert Née en 1978 à Remiremont, vit et travaille à Strasbourg. La peinture d’Ann Loubert est un questionnement constant de la représentation. Qu’il s’agisse des sujets ou de la manière de les reproduire sur la toile, les travaux d’Ann Loubert se renouvellent sans cesse, comme si l’artiste cherchait à transcrire dans ses œuvres l’émotion née de ses inspirations, où se mêleraient en harmonie le vide et le plein. Ayant passé un peu plus d’une année en Chine et à Taïwan, on retrouve dans beaucoup de ses œuvres une réflexion sur le trait, le mouvement, le geste qui se dédouble dans une recherche sur la justesse de la représentation, l’essence du sujet représenté. Ainsi un bouquet de fleurs, nature morte par excellence, devient chez l’artiste une représentation presque abstraite, où les tiges, qui ne sont plus que des traits, se séparent des pétales qui ne deviennent à leur tour que des signes, sans pour autant que l’idée du bouquet ne disparaisse. L’exposition À visage découvert permet de revenir sur les multiples facettes de l’œuvre d’Ann Loubert. Mêlant aux portraits, paysages et natures-mortes, l’exposition proposée par la galerie Chantal Bamberger, présente une multitude de techniques et de thématiques, qui dévoile chacune, une part des questionnements de l’artiste. Ne se refusant rien à priori, les œuvres d’Ann Loubert sont une ode à la rencontre. Avec les autres mais aussi avec le monde qui commence sans doute par le regard, sans cesse renouvelé, que l’artiste porte sur ce qui l’entoure.
2020
EN VOITURE VÉNUS Thierry MORTIAUX
Du 28/11/2020 au 09/01/2021
Né à Namur en 1973,Thierry MORTIAUX revient à la galerie pour une 3°exposition personnelle. Artiste découvert à la Galerie Bamberger par le Musée Tomi UNGERER, le Centre International de l'Illustration a exposé il y a deux ans ses GRAVURES GROTESQUES. "Le musée Ungerer présente l'art gravé de Th Mortiaux...comme un écho à l'oeuvre satirique et érotique de Tomi Ungerer. En effet aux dessins critiques...que livre Ungerer dans Babylon et Fornicon répond l'univers étrange de Mortiaux. Il recrée un univers grotesque dont les sujets et les décors sont puisés dans des environnements agités de bords de mer, de fêtes et de cirques, ainsi que dans le secret des boudoirs et appartements. Son art se caractérise par un humour grinçant dans la tradition des maîtres belges F.Rops et Ensor.Mais il se montre aussi proche dans sa dimension satirique de Goya, Grosz,Toulouse-Lautrec et Daumier. De Rabelais il retient l'humour pantagruélique en donnant à certaines figures humaines une forme gigantesque. L'art gravé de Mortiaux est marqué par la sûreté du trait et le raffinement graphique. Cet univers en noir et blanc rehaussé de subtiles nuances de gris est obtenu par la combinaison de plusieurs techniques." Copyright Musée Ungerer
YELLOW ! ANDRE DEBONO
Du 17/10/2020 au 14/11/2020
André Debono, né en 1955, revient à Strasbourg.Sa 2° exposition à la Galerie Bamberger. Vit et travaille à Nîmes. Le jaune annonce la couleur! D’abord, on n’y voit que du jaune : vastes champs picturaux de lumière dorée, découpés en carrés. Puis l’œil, dès qu’aguerri à cette clarté pulsative, discerne ce que ce jaune recèle de richesse chromatique, de nuances transparentes et de menus accidents. Le tableau est est parsemé de sédimentations de pigments, de scarifications ourlées de sombre, de morceaux de toile rapportées, qui animent sa surface et la creusent. On distingue aussi les traces verticales d’une gestualité : discrètes coulures de rouge étendues à l’éponge ( on songe à quelque portique rudimentaire) sur les toiles de grandes dimensions ; et pour celles de taille plus modeste, trainées de couleur noire ou rouge appliquées avec un pinceau à demi sec. Jean-Louis ROUX
Septembre Rouge
Du 05/09/2020 au 03/10/2020
Rouge est la couleur qui traverse leur oeuvre : Pierre Alechinsky, Jan Voss, David Nash, Barthélémy Toguo, Arnulf Rainer, Nalini Malani, Kiki Smith, Ryan Mendoza,Claude Garache @galerie Lelong Jean-Michel Maulpoix, Daphné Corregan, Léopoldine Hugo, Ann Loubert, Claudie Hunzinger Puisque la vie est rouge… Oui, la vie est rouge, couleur fièvre, couleur désir, couleur colère! Quand le peintre privilégie le rouge, il fait le choix de l’énergie. Il montre sans honte (ne dit-on pourtant "rouge de honte?) la force brute d'une intensité. Il monte au maximum le son du tableau, quitte à nous casser les yeux. Il met le feu à la toile blanche. Ou peut-être prend-il simplement le risque de la groseille, du coquelicot et du géranium aussi bien que du sang. Bolchevik! lui crieront certains. Septembre est rouge, leur répond-il. Jean-Michel Maulpoix, juillet 2020 La galerie fête ses 15 ans ! le week-end des 25, 26 & 27 septembre de 11h à 21h La galerie vous accueille... Vernissage en commun des galeries strasbourgeoises STRASBOURG GALERIES TOUR
POP-UP ART FONDATION FERNET-BRANCA ST-LOUIS
Du 28/03/2020 au 12/04/2020
Remise à l'automne pour cause de confinement.
PROLONGATION MICHAUX/MAULPOIX jusqu'au samedi 29 février
Du 26/02/2020 au 29/02/2020
La voie des signes, Henri MICHAUX, Jean-Michel MAULPOIX
Du 25/01/2020 au 22/02/2020
Que cherche le poète, dans l’encre, en deçà des mots ? Une autre aventure de signes délivrée de la signification ? Jean-Michel Maulpoix a beaucoup lu Henri Michaux et il emprunte les mêmes chemins de traverse. Un dialogue s’engage à distance... « je peins pour me déconditionner » affirmait l’auteur de « La voie des rythmes ». Pour traverser d’une autre manière la blancheur et le silence pourrait ajouter celui de « Pas sur la neige ». 60 oeuvres sur papier, encres de Chine, gouaches et acryliques des deux poètes, Henri MICHAUX et Jean-Michel MAULPOIX, entre écriture verbale et écriture graphique. VOIR ET DIRE... Textes de Henri MICHAUX et Jean-Michel MAULPOIX dits par Martin ADAMIEC lus les vendredis 31 janvier, 7 février, 14 février et 21 février à 20 heures
2019
100 flocons parfaits / multiple sauvage Anne EMERY
Du 30/11/2019 au 11/01/2020
Les 100 Flocons Parfaits sont roses, ils sont une sensation, une bulle, une saveur, une liberté, une envie, une émotion, une arme de douceur, un si- lencieux, entre le coton à démaquiller et la barbe à papa. Le Flocon est un multiple sauvage, chaque Flocon est ni tout à fait pareil, ni tout à fait différent. Au delà du multiple, chacun a son caractère. Ils sont fabriqués dans un «vrai temps», par ma main. Les 100 Flocons Parfaits, jouent dans l’ordre de l’intime et aussi du monumental, l’oeuvre se déploie. Les Flocons peuvent s’associer avec d’autres peintures, être regroupés ou être uniques. Le Flocon et le nombre Quand il neige le flocon n’est jamais seul. On est comme entouré d’une «intimité collective», on se sent protégé, les bruits sont assourdis. Comme dans un cocon, tout devient doux et beau. C’est un peu la même chose avec la peinture «La jeune fille à l’intrigant». Elle n’est pas seule et nous rappelle sa proximité avec une peinture que nous connaissons tous.
Comme de longs échos Véronique SABLERY
Du 19/10/2019 au 23/11/2019
"La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité,vaste comme la nuit et comme la clarté,Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.... Charles Baudelaire. Correspondances ( extrait ). Comme de longs échos qui de loin se confondent.... La phrase provient du poème de Charles Baudelaire Ce sonnet extrait des Fleurs du mal, nous offre une vision métaphorique de la nature mettant en évidence les liens que l’homme entretient avec elle, dans une union où se côtoie une part de mystère et de sacré indéfectiblement liés. «Comme de longs échos» est le titre de l’exposition que je présente à la Galerie Chantal Bamberger à Strasbourg. Les mues de cerf et de serpent, les ailes d’oiseaux et les différents éléments provenant de la nature et présents dans les travaux réalisés, sont autant d’indices qui, sortis de leur contexte, montrent des traces visibles d’une vie qui se passe ailleurs. L’ailleurs immatériel et indicible que nous avons la faculté d’inventer, l’ailleurs aussi, concret celui-là, qui se déroule tout prêt de nous: celui de la vie animale ou végétale qui nous environne et dont nous captons les mystères, émerveillés que nous sommes par leur inaccessible proximité. Dans les métamorphoses d’Ovide les mortels et les dieux se côtoient et s’affrontent. Cela engendre des changements de nature où le même individu se transforme successivement en animal ou en végétal pour reprendre ensuite son aspect humain. En associant des fragments de nature animale à certains éléments de notre visage, la bouche, un œil, c’est notre part humaine que j’interroge. C’est un écho au langage secret qui s’élabore, lorsqu’on y est attentif, entre le sauvage et le culturel, l’inné et l’acquis. Les frontières mouvantes qui nous lient à la nature sont dans l’histoire de l’art une part importante de la quête des artistes et nombre d’entre nous s’en sont approchés en observateurs attentifs et actifs. Je fais partie de ceux-là. Le monde sauvage me fascine pour son insaisissable et pour cette part de nous même qui nous échappe ou que nous avons perdue. La nature est un temple dit le poète, et nous aimons nous y retrouver. Les bouches que je photographie, ou les yeux, ouverts ou fermés, dont je saisis le regard ou au contraire son absence quand il est masqué par la paupière close, nous le disent aussi dans un langage muet. Les ailes d’oiseaux ou les plumes que j’y associe sont comme de longs échos qui résonnent en nous pour crier cette unité perdue, ténébreuse et profonde/ vaste comme la nuit et comme la clarté.... L’artiste est un observateur du monde qui fabrique des images, le mot image ayant pour racine latine imago qui signifie reflet. L’image est une représentation concrète ou symbolique du réel inventée par l’homme pour imiter la réalité. Imago est aussi le nom que l’on donne au papillon après son ultime métamorphose une fois sorti de la nymphe, chrysalide d’où il a émergé. Le mot nymphe nous rappelle à nouveau les Métamorphoses d’Ovide où la nymphe Écho, fille de l’air et de la terre, tombe amoureuse d’un beau jeune homme nommé Narcisse qui méprisera l’amour d’Écho pour s’abîmer dans la contemplation de son propre reflet. Narcisse mourra de ce face à face mortifère laissant place à la fleur du même nom. Comme de longs échos qui de loin se confondent les photographies et les dessins réunis pour cette exposition sont un témoignage de notre lien intime à la nature, protéiforme et secrète, que nous interrogeons dans un échange sans cesse renouvelé. Véronique Sablery Septembre 2019
Pierre Alechinsky : Toujours là !
Du 07/09/2019 au 12/10/2019
« Par un trou d’encre, me laisser glisser au fond de tous mes dessins, en remonter par une corde à mots », se propose Pierre Alechinsky. L’habile pinceau de ce gaucher ambidextre aime surprendre. Et, d’abord, son propre souvenir. Le fracas des couleurs de Cobra, l’entrechoc des formes surréalistes, l’abime poétique de Mansour, Butor ou Cendrars, tout s’agite dans la ligne, creuse le papier. L’encre emporte les axes, le dessin inverse les pôles, les mots se balancent entre des masques énigmatiques, le papier lui-même refuse d’être simple support de l’obscure nébuleuse. Alechinsky fuit la tranquillité et la complaisance dans son œuvre immense, riche et ouverte. Ouverte ici sur Toujours là, rendant perceptible à qui aime l'entendre la joie éclatante de ces espaces insondables. Léa Weiss. Pierre ALECHINSKY a fêté ses 90 ans en 2017. Membre fondateur du groupe COBRA , acronyme de COpenhague, BRuxelles et Amsterdam, avec Christian Dotremont, Karel Appel, Asger Jorn, il en est le dernier représentant. En 2018 le Praemium imperiale, prix prestigieux créé au Japon, souvent surnommé "Le Nobel des Arts" a récompensé l'ensemble de son oeuvre.
Parade 2 prolongation
Du 17/07/2019 au 26/07/2019
Sorties de la réserve quelques oeuvres d'artistes croisés à la galerie, parmi lesquels Jan Voss, Claude Garache, Sandro Bracchitta, Pierre Alechinsky, James Brown, Geneviève Asse, G.Titus-Carmel, Alex Katz, Bram Van Velde, Pascal Lombard, Harry Franz, Léopoldine Hugo, David Nash, François Bruetschy, Jhemp Bastin
Parade 2
Du 08/06/2019 au 06/07/2019
Sorties de la réserve quelques oeuvres d'artistes croisés à la galerie, parmi lesquels Jan Voss, Claude Garache, Sandro Bracchitta, Pierre Alechinsky, James Brown, Geneviève Asse, G.Titus-Carmel, Alex Katz, Bram Van Velde, Pascal Lombard, Harry Franz, Léopoldine Hugo, David Nash, François Bruetschy, Jhemp Bastin
PARADE
Du 11/05/2019 au 23/05/2019
Sorties de la réserve, quelques oeuvres d'artistes que vous avez croisés à la galerie, parmi lesquels Jhemp Bastin, François Bruetschy, Anne Emery, Arnaud Lang, Pascal Lombard, G.Titus-Carmel, Bram Van Velde... dans un premier temps.
2018
ICONES Claudie Hunzinger - Anne-Marie Klenes
Du 01/12/2018 au 19/01/2019
PROLONGATION jusqu'au 19/01/19 PRÉSENTATION DU TRAVAIL MONTRÉ À LA GALERIE Claudie Hunzinger et Francis Hunzinger avaient présenté en 2008 au Musée d’Unterlinden à Colmar, pour l’exposition Grünewald, Regards sur un chef d’œuvre, une suite de monochromes sur liber de tilleul, c’est-à-dire sur son écorce interne, solide et souple. Les pigments utilisés, cinabre, malachite, azurite, étaient ceux-la même qui avaient été répertoriés dans l’Inventaire de succession de Grünewald. Dialogue entre deux artistes Claudie Hunzinger & Anne-Marie Klenes Pour l’exposition intitulée ICÔNES, à la galerie Chantal Bamberger, Claudie Hunzinger présente la suite d’un travail montré en 2008 au Musée d’Unterlinden à Colmar, pour l’exposition Grünewald, Regards sur un chef d’œuvre : des monochromes sur liber de tilleul, c’est-à-dire sur l’écorce interne, solide et souple de l’arbre. Les pigments minéraux utilisés, cinabre, malachite, azurite, étaient ceux-la même qui avaient été répertoriés dans l’Inventaire de succession de Grünewald. Dix ans plus tard, voici ces écorces de tilleul, recouvertes de couleurs pures, découpées aux ciseaux, épinglées aux parois de la galerie Chantal Bamberger. Ceci en duo avec Anne-Marie Klenes, sculpteur belge, exposant des ardoises, leurs strates sombres recouvertes, ici et là, de feuille d’or où la lumière vient s’incarner. Les deux artistes magnifient « la réelle présence » de la matière, son immanence, sa beauté de nature. Claudie Hunzinger, celle des herbes et des écorces. Anne-Marie Klenes, celle de l’ardoise. L’une par le vide d’une écriture végétale ou par les pigments minéraux, l’autre par le rayonnement de l’or, ici et là, simples éclats. Entre les deux œuvres un dialogue s’installe tout en vibrations et oppositions : grandes pages d’herbe aériennes face au bloc monumental d’une icône de pierre ; portiques d’écorce faisant écho à de petites chambres de pierre sur socle ; surfaces d’or intense, encadrées de couleurs éclatantes. Publication simultanée du dernier livre de Claudie HUNZINGER "L'AFFÛT ou comment je me suis transformée en cerf" Editions du Tourneciel. LECTURE de "L'AFFÛT" le samedi 12/01/19 à 17h par le comédien Martin ADAMIEC.
De A à Z. D’Artaud à Zweig. Vingt écrivains vus par Ernest PIGNON-ERNEST
Du 08/09/2018 au 13/10/2018
Dessins originaux à la pierre noire, à l'encre, au fusain et lavis sur papier : Artaud, Apollinaire, Baudelaire, Cendrars, Desnos, Flaubert, Romain Gary, Jean Genet, E.Glissant, F.G.Lorca, Maïakovski, Nerval, Orwell, Pasolini, F.Pessoa Rimbaud, Romain Rolland, Verlaine, S.Zweig. Ainsi que les estampes de la série "Si je reviens" de Pier Paolo Pasolini.
Les Hommes Rouges CUECO
Du 24/05/2018 au 23/06/2018
Hommage à Henri CUECO (1929-2017) avec la série de lithographies "Les Hommes Rouges" réalisée en 1969, éditions Mourlot. PROLONGATION jusqu'au SAMEDI 23 JUIN
Le silence des cimes, Harry Franz
Du 07/04/2018 au 05/05/2018
Vernissage samedi 7 avril à partir de 16h. « Comment être rigoureux dans l’analyse du monde et en même temps irresponsablement libre dans les rêveries ludiques. » Milan Kundera : Les Testaments trahis. Deux ans après sa dernière exposition, Harry Franz présente à nouveau une vingtaine de tableaux de montagnes. Le traitement énergique et minutieux ne doit pas faire illusion ; le propos est autre. Tout d’abord, il s’agit de découvrir - plutôt que de décrire -, de porter un regard particulier sur un massif, un sommet, une arête rocheuse. Ce point de vue ne sera jamais le même. S’affranchissant des variations (la lumière au cours de la journée, les changements saisonniers, les aléas météorologiques), il s’agit de fixer un moment. Paradoxalement, le résultat est intemporel. Ces tableaux sont aussi une allégorie de l’absence. Ce milieu exclusivement minéral forme un univers sans humain, sans activité, sans vie. C’est un éloge de la paix et du silence.
2017
Ginkgo & Co, LEOPOLDINE HUGO
Du 23/11/2017 au 23/12/2017
Pastels, oeuvres récentes. Vernissage jeudi 23 novembre à partir de 16 h
ST-ART 2017 A 04
Du 16/11/2017 au 20/11/2017
sur le stand : Pierre ALECHINSKY Louise Bourgeois Carl BRUYNINCKX Ernest PIGNON-ERNEST Harry FRANZ Claudie HUNZINGER Jannis KOUNELLIS PICASSO Jaume PLENSA Barthélémy TOGUO
Faces, têtes, crânes..
Du 23/09/2017 au 10/11/2017
La représentation de cette partie du corps de l'homme par Adami, Alechinsky, Louise Bourgeois, Ernest Pignon-Ernest, Richard Hamilton, David Hockney, Yannis Kounellis, Ryan Mendosa, Henri Michaux, Miro, Picasso, Jaume Plensa, A.Rainer, A. Saura, Kiki Smith, A.Tàpies, Barthélémy Toguo. Pièces uniques et estampes Tenir tête !
Paysages du jour et de la nuit, Pascal Lombard
Du 18/03/2017 au 06/05/2017
Depuis 1998, date de sa dernière exposition à la Galerie Médicis, Pascal Lombard continue son exploration intime et envoûtante du paysage et de la nature morte. A travers un rapport physique à la matière, il travaille un peu à la manière d’un vigneron, d’un jardinier ; jardinier des pigments qu’il traite avec infiniment de délicatesse dans un corps à corps puissant et charnel. Tel un alchimiste aux multiples recettes, il élabore dans le plus grand secret des mélanges vertigineux de terre de Sienne, de bleu de Mars... Comme un botaniste méticuleux tout droit sorti du Moyen Age, il arrache le paysage à ses racines pour le reformuler sur la toile. Plus que jamais, Pascal Lombard est un artiste chtonien. La peinture n’est plus réduite à un agencement de couleurs mais bien plutôt une reconstitution personnelle de quelques morceaux de planète, un peu comme si le peintre allait cueillir de ses propres mains des parcelles de paysages aux quatre coins du monde, un monde à la fois concret et intérieur, des grandes bandes de rocher de la vallée de la Loue aux paysages plus intimes qui, de Fra Angelico à Poussin en passant par Balthus modèlent notre rapport au vivant. « Aujourd’hui, les artistes modernes essaient de s’exprimer, ce qui selon moi est une erreur. Le masque que l’on porte pour se frayer un chemin dans la vie ne correspond pas à une personnalité réelle. Je n’essaie pas de m’exprimer, mais plutôt d’exprimer le monde. » (Balthus) Telle est la place que peut occuper aujourd’hui un peintre comme Pascal Lombard au sein d’une modernité si trouble paysagiste virtuose, il vient caresser nos rêves et murmurer à notre oreille les symphonies du monde. Alexandre ROLLA
2016
ST-ART 2016 stand E 03
Du 25/11/2016 au 28/11/2016
Oeuvres de Pierre ALECHINSKY, Geneviève ASSE, Anne EMERY, Harry FRANZ, Léopoldine HUGO, Khaled al KHANI, David NASH, Ernest PIGON-ERNEST, Gérard TITUS-CARMEL
Twmps + Eggs, David NASH, David Nash
Du 19/11/2016 au 14/01/2017
Sculpteur et dessinateur britannique, David Nash manifeste dans son art un vif intérêt pour la nature. Il travaille essentiellement le bois qu'il taille, cisèle et parfois carbonise en surface créant des formes simples et universelles. Sous le nom mystérieux de Twmps - abréviation du mot gallois twmpath qui signifie monceau, pile - cette exposition présente ses oeuvres les plus récentes. Twmps désigne d'extraordinaires topiaires d’if dont les plus belles dominent les jardins d'un château au pays de Galles. David Nash est né dans le Surrey en 1945. Il vit et travaille depuis 1967 dans la petite ville de Blaenau Ffestiniog, dans le Nord du pays de Galles. Il est membre de l’Académie Royale britannique des beaux-arts depuis 1999. Un grand musée de Cornouailles, la Tate St. Ives, lui a consacré une rétrospective en 2004. http://www.tate.org.uk/whats-on/tate-st-ives/exhibition/david-nash-making-and-placing-abstract-sculpture-1978-2004 http://www.ysp.co.uk/exhibitions/david-nash-exhibition https://www.royalacademy.org.uk/artist/david-nash-ra
Khaled al-Khani : idylles syriennes
Du 08/10/2016 au 29/10/2016
PROLONGATION AU SAMEDI 5 NOVEMBRE Peintre syrien né dans la ville de Hama en 1975. Vit et travaille à Paris depuis 2011. PRESSE DNA Les idylles syriennes de Khaled al-Khani par Serge Hartmann Originaire d’une Syrie qu’il a dû fuir, le peintre Khaled al- Khani, 41 ans, déploie chez la galeriste Chantal Bamberger, à Strasbourg, son univers mélancolique. Il a quitté la Syrie pour la France, il y a cinq ans, lorsque ses déclarations contre le régime de Bachar el Assad l’exposait à une redoutable répression. Il avait déjà perdu, à l’âge de sept ans, son père, médecin réputé, tué lors du massacre d’Hama en février 1982, lorsqu’Hafez el-Assad régnait d’une main de fer sur le pays. Formé à l’école des beaux-arts de Damas, Khaled al-Khani a abondamment exposé au Proche et au Moyen-Orient et jouissait dans la capitale syrienne d’une réelle notoriété. Depuis l’exil, après avoir projeté sur la toile des images violentes renvoyant à la situation dramatique de son pays, Khaled al-Khani s’est orienté vers un registre désormais plus posé. C’est un imaginaire qui semble être celui du souvenir, de la mémoire qui lointainement mobilise des images mais dans une perte de netteté due à la distance. La figure de la femme y domine : hiératique, inexpressive, empreinte de gravité. L’héritage de la statuaire antique, dont son pays est largement pourvu, y est évident – quelques tableaux sont des bustes. À la raideur marmoréenne du sujet répond le traitement énergique de l’espace : recouvrements, coulures, lignes portées par la liberté du geste. Comme l’expression, dans le langage des formes, d’une pérennité sur laquelle la confusion et le chaos n’auraient aucune prise. Une question de résistance ? Jusqu’au 29 octobre à la galerie Bamberger, 16 rue du 22 Novembre. Du mercredi au samedi, de 15 h à 19 heures www.galerie-bamberger.com Khaled al-Khani — Wikipédia Vernissage samedi 8 octobre à partir de 16h.
Terres de liens, Anke Vrijs, Karin Stegmaier, Voula Gounela
Du 04/06/2016 au 09/07/2016
Vernissage samedi 4 juin à partir de 16h avec le soutien de l'association Alsace-Crète Terre de liens Rencontre de trois artistes autour de thématiques multiples. Anke Vrijs faisant le lien par le biais d'un travail de céramique entre Karin Stegmaier et Voula Gounela. Elle a pu aller sur le terrain des deux artistes amies en travaillant d'une part à partir d'un moule représentant un jeune homme d'Athènes d'une stèle funéraire antique, qui avait déjà servi pour la commande publique attribuée à l'artiste grecque pour une station de métro d'Athènes. D'autre art, l'approche de développement de formes en volumes vers le plan et l'inverse (un peu à la manière d'un patron de couture), démarche de l'artiste allemande, se retrouve dans les disques réalisés par Anke Vrijs. Les thèmes abordés par les trois artistes vont de la métamorphose et du développement (de formes, du plan vers le volume) à la narration (le monstre, les figures humaines et du texte) et la prise de position politique (Pietà et Voil(é)es).
Intrications, Harry Franz
Du 12/03/2016 au 23/04/2016
PROLONGATION jusqu'au 23 avril et NOCTURNE Vendredi 22 avril jusqu'à 21h. Cette première exposition du peintre Harry FRANZ inaugure la série des montagnes, reliefs unifiés par la lumière. Oeuvres quasi hyperréalistes, où comme les mazagrans et les castors d'Arthur Rimbaud, les intrusions de la couleur écarlate ne "veulent rien dire; elles sont !"
Sens dessus dessins, François Bruetschy
Du 06/02/2016 au 05/03/2016
Vernissage samedi 6 février à partir de 16h
2015
"Gravures 2014-2015", Thierry Mortiaux
Du 28/11/2015 au 09/01/2016
Mordus par l’acide, ses espaces habités par des créatures improbables (Rabelais, Goya, Grosz et même Rops ne sont pas bien loin) surprendront les plus avertis.
In & Out, Jacqueline Taïb
Du 24/10/2015 au 21/11/2015
Des peintures kaléidoscopiques d’un monde en construction comme autant de reflets du chaos du monde, un chaos fonctionnel, un chaos qui fonctionne, un chaos qui produit.
« ANIMA », Pascale Morel
Du 11/09/2015 au 17/10/2015
ANIMA Vernissage vendredi 11 septembre à 18h en présence de l’artiste A 19h30 intervention ce Christian Noorbergen, critique d’art Article paru dans le magasine Aralya : http://aralya.fr/book/brevaralya-no33#flipbook/35, Galerie Il Melograno (Italie) du 26/09/2015 au 09/10/2015 : http://www.artelivorno.it/2015/09/22/pascale-morel/,
2014
ST'ART 2014 '"one man show" , Gérard Titus-Carmel
Du 21/11/2014 au 24/11/2014
Horizons, Léopoldine Hugo et Yves Beaumont
Du 31/10/2014 au 22/11/2014
Lumières du Sud -- Léopoldine Hugo / Lumières du Nord -- Yves Beaumont Le paysage pour les deux artistes n’est ni le pittoresque, ni la description fidèle d’un site mais avant tout recherche de la lumière et de l’espace... « L’espace pictural est un mur, mais tous les oiseaux du monde y volent librement. A toutes les profondeurs » Nicolas de Staël Léopoldine Hugo & Yves Beaumont : mécanique des fluides et béance oculaire Comme Greenaway l’avait senti en affirmant que le tableau nous regarde, le paysage pour Léopoldine Hugo et Yves Beaumont n’a de valeur esthétique « opérante » que s’il existe à travers son motif, un retournement de la vue. L'œuvre doit interroger le regard qui est sensé la voir. De l'œil au regard s'instruit la médiation de l'oeuvre : soudain c'est elle qui fissure énigmatiquement les certitudes trop facilement acquises de la contemplation fétichiste du paysage. A ce propos, Lacan fait une remarque capitale : "Dans le tableau toujours se manifeste quelque chose du regard. Le peintre le sait bien, dont la morale, la recherche, la quête, l'exercice est vraiment la sélection d'un certain mode de regard là où toute représentation de la figure humaine est absente si bien que vous aurez le sentiment de la présence du regard » (in « La mécanique des fluides). La béance oculaire s’inscrit dans la peinture de paysage des deux artistes. Ils écartent les bizarreries de la nature ; seul l’horizon semble venir devant nous, au devant de nous par le royaume de l’horizontalité. Les reflets lumineux qui se concentrent sur le partage des plans. Le paysage nous regarde du fond des âges et devient passeur d'âmes. Il renvoie aussi à la Vanité inscrite dans le paysage presque vidé de sa substance puisque sans yeux. C'est pourquoi on peut reprendre ce que Saussure écrivait à propos du tableau de paysage : « on croit entendre la voix de la nature et devenir le confident de ses opérations les plus secrètes » Jean-Paul Gavard-Perret
Viornes & Lichens, Gérard Titus-Carmel
Du 20/09/2014 au 25/10/2014
Gérard TITUS – CARMEL Né à Paris en 1942. Etudes à l’Ecole Boulle à Paris de 1958 à 1962. Première exposition personnelle en 1964. Peintre, dessinateur et graveur, il a participé à près de cinq cents expositions collectives et plus de deux cent cinquante expositions personnelles lui ont été consacrées à travers le monde, où son œuvre est présentée dans une centaine de musées et de collections publiques. Il a réalisé des œuvres monumentales pour le Ministère des Finances à Paris, le Grand Hall Olivier Messiaen de la DRAC Champagne-Ardenne à Châlons-en-Champagne et le Palais des Congrès à Nantes. Entre 1996 et 1998, l'artiste conçoit plusieurs séries de Nielles (peintures, estampes et dessins) où il reprend et décline l’image centrale du torse du Christ en croix de Grünewald dans le Retable d’Issenheim. Il a illustré bon nombre d’ouvrages de poètes et d’écrivains et a lui-même publié à ce jour près d’une cinquantaine de livres, dont une vingtaine de recueils de poésie et des essais sur l’art et la littérature. Parmi ses derniers titres, citons Edvard Munch, Entre chambre et ciel (Virgile 2007), Pierres d’attente pour Reverdy ( Tarabuste, 2008), La Nuit au corps ( Fata Morgana 2010), L’Ordre des jours (Champ Vallon, 2010), Le Reste du vent ( La Porte, 2011), Ressac ( Obsidiane, 2011), La Porte, (La Porte, 2012), Le Huitième Pli ou le Travail de beauté (Galilée, 2013) et Albâtre (Fata Morgana, 2013) Viornes & Lichens est la troisième exposition personnelle de l’artiste à la galerie.
Bois brûlés, Jhemp Bastin
Du 07/06/2014 au 12/07/2014
Les sculptures et reliefs en bois brûlé de Jhemp Bastin s’ouvrent comme des paravents, des éventails, les pages d’un livre, s’enroulent et se déroulent, tantôt semblent envelopper jusqu’au spectateur, tantôt, se refusant, lui tournent le dos.. Tableaux ou Reliefs en bois que l’intervention de l’artiste, au chalumeau, a rendu plus noirs que noirs ou Sculptures qui retrouvent la haute stature de l’arbre, l’œuvre insiste sur la verticalité. Le bois reste visible, sensible. Visible en ses aspérités, ou dans la trace de ses aspérités, veines, nœuds, éclats soigneusement rabotés. Sensible dans sa chaleur, sa vitalité. Tandis que les surfaces simplement brûlées absorbent la lumière, comme un trou noir..
Dernières lithographies, Bram Van Velde
Du 26/04/2014 au 31/05/2014
Peintre d’une abstraction souple et vivace, le hollandais Bram van Velde ( 1895 – 1981 ) aura bénéficié d’une reconnaissance tardive mais certaine. Délaissant progressivement la figure, cet ami de Samuel Beckett construit son œuvre à l’écart des mouvements de son temps. Les lithographies qu’il produit à la fin de sa vie, aujourd’hui rares et recherchées, présentent les derniers accomplissements d’une trajectoire atypique dans l’art moderne. « Ses œuvres sont, simplement, infiniment, muettement, nullement, comme le nuage et la pierre » Yves Bonnefoy
Vestiges de la sensation Anne Emery
Du 01/03/2014 au 29/03/2014
Vestiges de la sensation Ici, chaque tableau est comme un piège où il est bon de se laisser prendre, mais aussi frustrant, en même temps. Parce que l’espace y semble accueillant, doux même, parfois, comme un nuage d’ouate rose, pour devenir soudain plan et impénétrable, façon de réveiller ceux qui se sont pris à rêver d’un tableau où l’on puisse s’abriter. « Je joue, dit Anne Emery, entre l’abstrait et le représenté » : on aimerait plutôt dire – nous qui sommes joués par ses travaux – qu’elle oscille surtout entre l’absence et l’incarnation. Tantôt la peinture se fait chair, ou, du moins, sensation tactile de la présence humaine, tantôt, oui, elle est vraiment abstraite : pure peinture nous rappelant que même l’art le plus mimétique ne saurait évoquer l’insaisissable réel que sur le mode de l’absence. S’il fallait trouver une image, pour tenter de nommer ce que l’on éprouve devant ses tableaux, les grands comme les petits, ce serait sans doute celle de la caverne, tant ici l’espace est un creux, dans lequel on aspire à pénétrer. Mais aujourd’hui, Anne Emery laisse traîner d’étranges formes dans cette grotte attirante : fragments d’os, lambeaux de motifs, voiles de peinture dont on ne sait s’ils cachent ou dévoilent, qui sont autant de vestiges du monde, et de ses sensations. Vestiges comme pour dire à qui regarde que s’il se laisse prendre au piège il vivra en même temps la jouissance de la saisie et l’expérience de la perte : comme une douce et frustrante leçon de peinture. Pierre Wat EXPOSITIONS PERSONNELLES -WE SUISSE#2 - Galerie Omnibus et Galerie Jean Greset, Besançon - 2013 -Galerie Charlotte Norberg, Paris - 2011 -Galerie Charlotte Norberg, Paris - 2009 -Galerie Susanna Rüegg edition & poesie, Zurich - 2009 -Galerie Susanna Rüegg edition & poesie, Zurich - 2007 -Mediatheque, Saint Grégoire - 2004 -Galerie Stephan Witschi, Zurich - 2004 -Ambassade de Suisse, Paris - 2002 -Espace Confluences, Paris - 2001 -Galerie Art & Patrimoine, Paris - 1999 -Musee d'Art et d'Histoire de Neuchâtel. Galerie des Amis des Arts, Suisse - 1985 -Galerie Suisse, Paris - 1985
Vodou ! Hémisphères vodous
Du 10/01/2014 au 10/02/2014
Hémisphères vodous Christine Sefolosha a passé neuf ans en Afrique du Sud où elle a travaillé aux côtés de son époux dans une clinique vétérinaire. Laurence Demaison, photographe plasticienne née en 1965 vit et travaille à Strasbourg. Lauréate du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines, elle a exposé dans de nombreuses villes, de Paris à New-York, en passant par Strasbourg. Hémisphères vodous est une manifestation culturelle qui se tiendra dans la ville de Strasbourg du 10 janvier au 10 février 2014. Les propositions qui seront développées au sein d’Hémisphères vodous prendront la forme d’expositions d’art contemporain, de spectacles vivants et de conférences, organisés et coordonnés par l’Université de Strasbourg et ses partenaires. L’aménagement de tous ces événements sera celui d’un parcours à travers la ville de Strasbourg : un cheminement de lieux en lieux, d’expositions en débats, se voulant autant de réflexions portées sur les relations qu’entretiennent l’art contemporain avec le vodou, et plus largement avec l’art africain. - à la galerie : Laurence Demaison : photographies & sculptures Christine Sefolosha : peintures vernissages samedi 11 & 12 janvier à 16h - à l’Aula du Palais Universitaire 9, place de l’Université Strasbourg vernissage jeudi 9 janvier à 19h30 hemispheres-vodous.unistra.fr : http://hemispheres-vodous.unistra.fr/, Article dans les DNA : http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2014/02/01/petit-parfum-vodou,
2013
« Terres d’ombre »
Du 30/11/2013 au 04/01/2014
Exposition collective Yoko Homareda, Arnaud Lang,Mizuho Fijuzawa,D.et S.Clochey,Naohiro Ninomiya,M-O Biry-Fétique,N.Savey.
« D’eau et de lumière », Bertrand Bolognesi
Du 12/10/2013 au 16/11/2013
Bertrand Bolognesi, artiste né à Paris en 1965, signe ici sa première exposition à la galerie. vingt encres novembre 2012 – Paris IX Galerie la Passerelle « Mon travail régulier sur toiles de grands formats, effectué à l’huile ou à l’acrylique, se ponctue d’heures de “méditation furieuse“ avec le papier et l’encre, sur des espaces limités. La contrainte est extrême, car les encres – toutes végétales (issues de divers sucs), ce qui pourrait inciter à les labelliser bio – induisent une anticipation des réactions aquatiques, des séchages, des rencontres et autres altérations du geste dans le temps qui le poursuit. À considérer le support, je choisis le papier, bien sûr, mais encore l’imbibe, le gratte, le macère, frotte, façonne, triture, érode, en toute connaissance de cause, afin d’y mieux savourer ensuite le chemin de l’encre, mais aussi du thé, du café, du vin, etc., des particules elles-mêmes, auréoles et irisations. Dans mon œuvre, toutes techniques confondues, on croise les mots. Mots, ou lettres, phrases et divers autres signes, amorcent un dessin qui ne tend qu’à s’échapper dans la noyade, toujours, superposant ses reliefs en des perspectives illusoires. Mille choses proclamées dans ces volutes, mille choses illisibles comme autant de déclarations effectives et masquées. Ici, nul projet : rien que l’instant, à observer en acceptant l’urgence de s’y laisser guider. Car l’encre est impérative, et tous ceux qui la pratiquent s’y soumettent, d’une manière ou d’une autre ! Les titres ? D’impuissantes sudations, forcément… » BB août 2009 – Abbaye de Silvacane (Bouches-du-Rhône) nein, Ihr…¡, installé dans le cadre de l’exposition Quinze regards sur Guernica « C’est un truisme que de parler d’horreur historique : on le sait, l’histoire, toujours, est horrible. Son goût du forfait invente chaque jour de nouveaux ravages. Guernica fut détruite. Ceux de mon âge l’ont su dès que les maîtres ont estimé qu’ils étaient en âge de le savoir ; à moins que nous l’ayons su par nous-mêmes – je ne sais plus. La tête le sut, en tout cas. La fameuse toile a bien mieux transmis 1937 qu’aucune école. L’indignation ? Il serait naïf de la croire transférable, actualisable. Dans un regard sur Guernica, œuvre peinte aujourd’hui, le choc ne saurait venir ni de l’histoire ni de la référence. Nein… ihr ¡ (ponctuation volontairement incorrecte, dans l’espoir d’une fin), aurait-pu dire l’autre, dans cette distance aimable d’une improbable traduction que put m’inciter l’anecdote, si discrètement non vérifiée. Plus de silhouettes, ici, tout juste quelques ombres cauchemardées qui entrent, sortent et entrent encore du cadre au noir hésitant. Et soudain l’empreinte recréée… Voilà une quinzaine d’années que ma peinture écrit : tout est dit ? quémanderaient les galets du temps. » BB février 2008 – Le Vigan (Gard) douze toiles installées dans l’exposition Cows, Dogs ans Co « Dans les années quatre-vingt, il cherche son expression dans l’abstraction, explorant des effets de texture et de poli. Deux grandes séries naissent alors : Damiers marins et Verbes, où il commence à écrire sur la toile. Les lettres se défont, les signes s’interpénètrent, les langues se mêlent, le sens séduit et se cache. Sans revenir à la figuration, Bolognesi porte plus tard ses volumes vers le nu, ses personnages évoluant alors dans des mondes incertains issus des œuvres précédentes. De fait, comme certains squelettes animaux, son travail gardera toujours trace des différentes périodes explorées, mettant à portée d’œil une sorte de théorie de l’évolution qui, pour respectueuse de sa propre préhistoire, n’en sanctifie que plus l’invention d’une mythologie personnelle, sertie dans un palimpseste de superpositions. Geste expressif et couleurs vives commandent un panthéon païen où est reçue, à partir de 1998, la masse musculaire bovine et les nombreux plis engendrés dans le volume par son poids. Vaches et hommes conduisent dès lors le chemin interne à la forme, dans une écriture de la coulure. Non sans humour, les titres foisonnent, obéissant à une narration plastique déduite plutôt que développée. » Martial Surris
« Figures de silence »
Du 07/09/2013 au 05/10/2013
« Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence » Georges Braque Eclairage contemporain sur une quête permanente des artistes plasticiens : écouter la musique et ses respirations, en projeter l’émotion intime dans les formes et les couleurs. Oeuvres de Jaume Plensa, Nicola de Maria, John Lurie, Ernest Pignon-Ernest, Kolar, Miro, James Brown, Tàpies, Geneviève Lassus, Margaret French, François Tourneur. article de Serge Hartmann paru dans les DNA /Reflets du 7 septembre 2013
« Voyage en Barbarie », Thierry Mortiaux
Du 08/06/2013 au 13/06/2013
Voyage en barbarie Dans les 50 gravures présentées, à tirage limité, Thierry Mortiaux manie l’acide avec humour et finesse pour saisir dans l’instant la cruauté nue des rapports sociaux. Au sein d’atmosphères sulfureuses et mortifères, les scènes toutes fantasmatiques dépeignent un large panel de mascarades grotesques qui habitent le quotidien. Voyage en une barbarie bien humaine, comme l’expriment la tendresse de la chair et le grain de la matière. Mêlant les techniques de l’eau-forte, de l’aquatinte et du vernis mou sur zinc, Thierry Mortiaux cultive l’étrange en jouant avec le mouvement, la lumière, la forme. Il reproduit dans ces gravures l’art de la figuration et l’humour grinçant de ses premiers dessins. Le graveur explore ici aussi les tensions et paradoxes de faits divers volés à leurs acteurs, sans plus de trame narrative, dont il ne reste que morsures. Villes et campagnes, bordels et cafés, intérieurs et trottoirs s’entrechoquent joyeusement pour mettre en scène la dégradation des corps. S’y côtoient passants égarés et dictateurs fantoches, vieux bourgeois et femmes charnues, adultes pervers et enfants malicieux, corps boursoufflés et cadavres. Dans cet univers évoquant le sarcasme rabelaisien, les apparitions de Trotsky, de Staline, ou de Frida projettent leur contemporanéité. Et l’érotisme, rendu palpable par une maîtrise fine du grain et de la ciselure, fait du corps le lieu privilégié de glissements de sens. Article de Serge Hartmann paru dans le DNA le 15/06/2013 : http://www.galerie-bamberger.com/dna-reflets-par-serge-hartmann-publiee-le-15062013, Autres articles parus en Belgique : http://www.galerie-bamberger.com/t-mortiaux-autres-articles, cliquer ici pour en savoir plus sur l’artiste : http://www.galerie-bamberger.com/thierry-mortiaux-2,
« Works », James Brown
Du 06/04/2013 au 04/05/2013
Artiste discret, mais reconnu internationalement, passé dans les années 1970-80 par les Beaux-Arts à Paris, glissant de la céramique et des sculptures de métal au collage sur vieux papiers, et de la peinture aux travaux imprimés, James Brown a été mis à l’honneur en 2002 au Centre de la gravure et de l’image imprimée, à La Louvière. Il y présentait notamment de superbes planches gravées, réalisées par ses soins. « J’adore les livres, également de manière quasi obsessionnelle », confie-t-il en souriant. « Avec ma femme Alexandra, nous avons fondé une maison d’édition, « Carpe Diem », à Oaxaca au Mexique, où je vis et travaille. Le livre nous permet d’entrer en relation avec d’autres artistes, d’autres écrivains, qu’autrement nous n’aurions jamais rencontrés. » Et une autre manière, également, d’explorer et faire découvrir de nouveaux univers. Ses tableaux – ici une vingtaine -, peints sur toile de lin écrue ou papier blanc, se chargent d’émotion au seul regard du spectateur, loin de toute couleur, de tout message, de toute visibilité. Car nulle perception n’est naïve, encore moins dans l’art. Voir est un leurre, on ne perçoit que ce que l’on apporte, comme on n’entend que ce que l’on écoute sur le silence plane de la toile. La création existe pour le regard, en lui. Pourtant, dans ce dépouillement esthétique, où James Brown a pu aller jusqu’à peindre des toiles blanches, vide absolu, ouverture béante, émergent des images réelles – visage, animaux marins, photographies. Indifférentes et particulières, mêlées à leur reflet coloré, elles se diluent dans sa présence au-delà de toute particularité, là où la matière et l’esprit se confondent Des lignes se tracent, d’étranges fleurs éclosent et s’étalent, dans une identité sans ressemblance. Encadré, le travail du peintre, précieux déjà sur la surface, se métamorphose en objet original de culte somptueux. L’art renaît, de son dénuement, dans toute sa force et sa pureté. Faut-il y voir l’effet, le poids du parcours du peintre et son environnement culturel? James Brown, dans la mouvance actuelle de la peinture américaine, n’est pas en quête d’identité, mais d’identique en l’Homme porteur d’une vision du monde. Né à Los Angeles en 1951, il est tenté par une vocation religieuse, puis voyage à travers le monde et peint à partir de son expérience, de sa recherche des matériaux bruts. Dès le début des années 80 il paraît comme un des « promoteurs » de l’art contemporain. Les plus grandes Galeries d’art de niveau international lui ouvrent leurs portes en Italie, en France, en Allemagne, en Suède, au Japon, aux Etats-Unis. Aujourd’hui, s’il vit et travaille à New York, il garde toujours à Paris un atelier où domine le blanc, où tout rayonne de lumière et de cette pureté qu’il transmet à ses oeuvres. Voyageur, il garde en sa mémoire de peintre l’essentiel, l’unité allant jusqu’au monochromatisme, où l’invisible se donne à voir dans sa présence évanescente. La peinture y est sauve de toute disparition dans l’inessentiel. Et l’homme est exprimé dans une synthèse de sa diversité – la vie – sa brisure. Tahar Ben Jelloun a écrit cinq poèmes inspirés par les oeuvres de James Brown, rencontré à Tanger.
« Europe Bleue », Geneviève Asse
Du 15/03/2013 au 30/03/2013
Dans le cadre des 8ème rencontres européennes de littérature, Traduire l’Europe, l’artiste viendra à la rencontre de son public le samedi 23 mars de 10h30 à 12h, à la galerie. La galerie Chantal Bamberger est heureuse d’accueillir pour la première fois à Strasbourg l’immense artiste, Geneviève Asse, en une exposition monographique d’œuvres récentes. Une vingtaine d’œuvres de petits formats seront présentées : huiles sur papier, huiles sur toile, collages, autant de techniques que Geneviève Asse utilise pour créer ce qu’elle nomme les « Chemins de lumière ». La galerie présentera également une dizaine d’estampes au burin, à la pointe sèche et à l’aquatinte. Ne se réclamant d’aucune école, étrangère aux courants et aux modes, Geneviève Asse, née à Vannes en 1923, pratique distinctement la peinture, la gravure et le dessin, dans ses ateliers de Paris et de l’Île-aux- Moines. Peinture à l’huile presque monochrome parcourue de lignes blanches ou rouges… à travers une recherche sur la lumière et l’espace qui est au cœur de son œuvre, Geneviève Asse a su faire de sa peinture un langage poétique qui lui est propre. Aujourd’hui à quatre-vingt sept ans, Geneviève retrouve l’Alsace et se souvient… «Traduire l’Europe» : 8es Rencontres européennes de littérature : http://blogs.mediapart.fr/edition/edition-des-rencontres-europeennes-de-litterature-strasbourg-erels/article/120313/traduire-l-europe-8es-rencontres,
Art Karlsruhe 2013
Du 06/03/2013 au 10/03/2013
Oeuvres de Richard SERRA, James BROWN, Jhemp BASTIN, Gérard TITUS-CARMEL, Jan VOSS, Ann LOUBERT, Jiri KOLAR, Mimmo PALADINO, Claude GARACHE, Geneviève ASSE, Manuel MULLER, Daniel DEPOUTOT, Pizzi CANNELLA, François BRUETSCHY, Jacqueline TAÏB, Bram VAN VELDE, Erwin HEYN.
« Pinocchio », Mimmo Paladino
Du 02/02/2013 au 02/03/2013
Sur le toit du MAMCS, un monumental cheval noir à la tête dorée et aux pattes grêles, veille sur la ville… La sculpture en bronze de Mimmo Paladino, tout en se reflétant dans la façade vitrée du Musée dès 1998, fascine par la force puissante qui s’en dégage Mimmo Paladino est né à Paduli en 1948. Peintre, dessinateur, graveur et sculpteur, il expose à la Biennale de Venise dès 1980. Les musées d’Europe Centrale sont les premiers à exposer ses dessins. Dans le même temps, outre-atlantique, Marian goodman et Annina Nosei lui garantissent la notoriété aux Etats-Unis. Depuis, les plus grands musées présentent ses oeuvres (Tate Gallery et Royal Academy of Arts de Londres, MOCA de Shangaï, Detroit Institute of Arts, Fondation Miro, Musée des Beaux Arts de Bruxelles, Kunsthaus de Bâle, Tel Aviv Museum of Art, LACMA de Los Angeles, Guggenheim et Metropolitan de New York, Musée d’Art Contemporain d’Helsinki, IMMA de Dublin, MACBA de Barcelone, Montreal Museum of Fine Arts, PAN de Naples… Mimmo Paladino est, aux côtés de Sandro Chia, Francesco Clemente, Enzo Cucchi et Nicola de Maria, l’une des figures de proue de la « Transavanguardia », mouvement italien fondé à la fin des années 1970 par le critique d’art A. Bonito Oliva. Exposés à la Biennale de Venise de 1980, les artistes revendiquent un retour à la figuration et l’appropriation des sources mythologiques et légendaires. Du 2 février au 2 mars 2013, la galerie Chantal Bamberger expose un ensemble d’œuvres sur papier de Mimmo Paladino : suite Matematico 2001, 4 Golden Projects 2003, Rabanus Maurus de Universo 2003 (moine bénédictain né au 8ème siècle, auteur de la première Encyclopédie De la nature des choses), Pinocchio 2005 Quelques mots sur Pinocchio : « … on ne s’imagine pas en effet un monde sans Pinocchio » Italo Calvino Le mythe du célèbre pantin en bois créé par Carlo Collodi en 1883 a inspiré bon nombre d’artistes qui y voient une métaphore de la création en art : à la Biennale de Venise en 2005, Annette Messager crée « Casino » pour laquelle elle reçoit le Lion d’Or ; la même année, Mimmo Paladino conçoit un ensemble de 26 estampes à la fois dynamiques et d’une grande fraîcheur dans les coloris, où il intègre des éléments naturels ( bois, poussière de quartz) ; en 2008 et 2011, Jim Dine rend hommage à Pinocchio au travers de sculptures, de lithographies où les mots se juxtaposent aux images ; plus récemment à Gênes, l’exposition collective “ Pinocchio : Biennale 2012” Vernissage samedi 2 et dimanche 3 février 2013 à partir de 16 heures Du mardi au samedi : 14h – 19h
2012
« Les temps de la métamorphose »
Du 20/10/2012 au 12/01/2013
temps 1 : du 20 octobre au 17 novembre 2012, Jirí Kolár, G. Hoffmann, C. Gangloff, Blériot, L. Hugo, Depoutot temps 2 : du 1er décembre au 12 janvier 2013, Jirí Kolár JanVoss Erwin Heyn O. Liger M. Ruben A. Vrijs « …DÈS LE X E SIÈCLE, les Japonais faisaient des collages, mais il faudra attendre le XX e siècle et le Cubisme pour que cette technique stimule l’invention des artistes. Jiri Kolar, né en Bohême du Sud et mort à Prague en 2002, était collagiste, poète, peintre, dramaturge et traducteur. Dans son Dictionnaire des méthodes, il fait l’énumération de celles qu’il a inventées comme le froissage, laissant le hasard jouer son rôle, la recomposition d’une image découpée en pièces, etc. En 1980, il choisit l’exil et s’installe à Paris. Il utilise l’offset en 1998 pour faire danser les tours Eiffel en diverses couleurs, puis coller sur carton des lanières rectangulaires pour Un temple qui navigue. En collage sur bois, il réalise un patchwork qu’il peint par moitié à l’acrylique, n’hésite pas à intégrer une diagonale de miroir et ailleurs à rendre hommage à Comenius par des paires d’yeux superposées. Cet artiste polyvalent est mondialement connu. À l’acrylique sur carton bois, Godwin Hoffmann présente six tableaux d’une abstraction où les obliques et les verticales sont les faire-valoir des couleurs rouge, noir et rose. On suit l’évolution du travail de 1982 à 2011. Gérard Blériot a une enseigne « Ordre, hasard et déchirure ». D’une formation en architecture, il a gardé la rigueur et le sens du rythme. Il lacère des affiches, laissant le blanc du bord déchiré se détacher sur un fond noir. Il corrige les effets du hasard en instaurant un dialogue entre les fragments. Avec 11 pièces, Cathy Gangloff montre diverses facettes de son talent. L’une, peinte sur bois à l’acrylique, associe l’acier d’anneaux rappelant qu’au demeurant son œuvre mérite accrochage. Ailleurs, elle colle du tissu, des pièces en bois en relation avec leur forme dessinée ou un petit casque en métal chargé de mémoire. Léopoldine Hugo s’est inspirée des arbres qu’elle interprète au pastel par collage sur papier. Entre figuration et abstraction, elle voit ciel et terre en ocre clair et trois petits triptyques portent sa rêverie romantique, en héritage peut-être. Daniel Depoutot pratique le Récup’Art avec toutes ses trouvailles métalliques qu’il assemble par soudures pour réaliser des machines amusantes, inquiétantes et bruyantes parfois. Il crée des lézards avec du fer à béton rouillé, des théières à tête d’animal dont les yeux peuvent suivre les regardeurs. Depuis 1984, il a exposé, seul ou en groupe, en France, en Allemagne, il a fait des performances, des décors et de nombreux musées ont acquis ses œuvres. » Julie Carpentier, DNA le 01/11/2012
« Music for hot potatoes », Jan Voss
Du 08/09/2012 au 13/10/2012
Vernissage samedi 8 et dimanche 9 Septembre à partir de 16 heures 8 Septembre – 13 Octobre 2012 du mardi au samedi de 14h à 19h Jan Voss est né à Hambourg en 1936. Il vit et travaille à Paris depuis 1960. Des rétrospectives lui ont été récemment consacrées au Musée de Vendôme, à l’Hôtel des Arts de Toulon et au Musée de Sens. Il était présent dans l’exposition Figuration Narrative — Paris 1960/1972 au Grand Palais à Paris en 2008 L’œuvre de Jan Voss dans les Musées et collections publiques : Musée national d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou Fonds national d’art contemporain, Paris Musée d’art moderne de la Ville de Paris Fonds régional d’art contemporain d’Auvergne Fonds régional d’art contemporain, Poitou-Charentes Musée Cantini, Marseille Musée d’Angers Neue Galerie der Stadt Linz Kunsthalle, Kiel Sprengel Museum, Hannover Landesmuseum Schleswig-Holstein Städtische Galerie im Lenbachhaus, München Sammlung Ludwig, Aachen Musée de Dunkerque Musée d’Art de Toulon Musée de Calais Moderna Museet, Stockholm Städtische Galerie Villa Zanders, Bergisch Gladbach Banque Générale de Luxembourg, Luxemburg Raiffeisen Bank, Linz Museum Würth, Künzelsau Museum hedendaagse Kunst, Utrecht Seibu Saison Museum, Karuizawa Ohara Museum of Art, Kurashiki Toyama Museum of Modern Art, Toyama
« Extases », Ernest Pignon-Ernest
Du 02/06/2012 au 07/07/2012
Extases ou 7 grandes mystiques chrétiennes, 7 portraits imaginés Pour exprimer la matérialité et la sensualité de ces corps de femmes ayant aspiré à la désincarnation, Ernest Pignon-Ernest a imaginé 7 portraits de ces grandes mystiques chrétiennes en une installation théâtrale, innovante, une première fois en 2008, dans le choeur de la Chapelle St Charles à Avignon, puis en 2010-2011 au Musée d’Art et d’histoire à St Denis. A la galerie, dessins préparatoires et photographies témoignent de la quête de l’artiste. Emotion partagée.. « Extases » est la deuxième exposition personnelle de l’artiste à la galerie. « Dans les années 90, lors de ses collages dans les rues de Naples, un vers de Nerval l’a mené à un dialogue très libre sur les grandes mystiques : Marie-Madeleine, Hildegarde de Bingen, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Marie de l’Incarnation et Madame Guyon. Pour qui a toujours fait du corps l’objet et le sujet de ses explorations, la rencontre autour d’une thématique de cette nature relève autant d’une quête que d’un défi. Comment représenter ce qui ne peut se voir ? Comment faire image de chairs qui aspirent à se désincarner ? Comment capter les traces, les effets, ls lumières, les ombres, les soupirs ou les cris d’expériences ineffables ? Comment restituer par des traits de tels transports, de tels excès, de telles effractions sublimées ? » -André Velter-
« Retour d’Asie », Ann Loubert
Du 28/04/2012 au 26/06/2012
L’exposition Retour d’Asie retrace le projet mené par Ann Loubert durant son année de résidence en Chine et à Taïwan en 2011 et 2012. Ann Loubert, lauréate du CEAAC en 2007, présente cette exposition à l’Espace international du CEAAC et à la Galerie Chantal Bamberger dans une optique de restitution de sa résidence asiatique. Des arbres, des corps, des embouteillages. La résidence d’Ann Loubert en Chine et à Taïwan durant un an se passe en deux temps. A Pékin, l’artiste découvre une culture populaire et artistique en mouvement, ainsi que l’apprentissage de la langue qu’elle étudie. Toujours en peignant. Dans un second temps, la jeune femme découvre Taïwan et ses artistes, son mode de vie, ses arbres colorés, son climat tropical. Au-delà d’une remise en question personnelle et d’une humilité découlant de ce voyage, l’artiste évolue dans sa pratique à travers ses rencontres, son parcours et les outils, tant intellectuels que matériels, que lui fournissent cette partie du monde.
« Anthropoglyphes », Valère Novarina
Du 22/03/2012 au 14/04/2012
Peintures & Dessins « …Alors qu’il me semble que l’homme est surtout un animal qui émet des signaux humains, lance des anthropoglyphes » Valère Novarina Valère Novarina, né en 1947 à Genève, passe son enfance au bord du lac Léman et dans la montagne. A Paris, il étudie la littérature et la philosophie, veut être acteur mais y renonce rapidement. Il écrit tous les jours depuis 1958 mais ne publie qu’à partir de 1978. Une activité graphique, puis picturale, se développe peu à peu en marge de ses travaux d’écriture : dessins des personnages, puis peintures des décors lorsqu’il commence à partir de 1986 à mettre en scène certains de ses livres. Sa dernière pièce, Le vrai Sang, a été créée en janvier 2011 au Théâtre de l’Odéon. « Jet, tu, il » Valère Novarina 2011, Editions Arfuyen est le Prix de Littérature Francophone Jean Arp 2011 attribué à Valère Novarina avec le parrainage de L’Université de Strasbourg et le partenariat du Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre des 7èmes Rencontres Européennes de Littérature à Strasbourg
« black is back » Richard Serra & Jhemp Bastin –
Du 28/01/2012 au 26/02/2012
Depuis ses premières œuvres en acier des années soixante-dix qui jouaient déjà sur des notions d’équilibre et de masse (tel One Ton Prop – House of Cards, constitué de quatre plaques de métal posées en équilibre les unes contre les autres), Richard Serra a en 2008 relevé le défi de Monumenta dans la nef du Grand Palais à Paris. Plus que le gigantisme des dimensions, ce sont les proportions harmonieuses et parfaitement adaptées au site des quatre plaques d’acier corten qui en ont fait la réussite et la justesse. Serra a toujours travaillé l’encre et le papier en parallèle de ses sculptures, renouvelant régulièrement ses techniques d’impression pour obtenir une matière forte en accord avec ses formes monumentales. Après avoir utilisé la lithographie puis le paintstick en sérigraphie, il a mis au point au début des années 90 un procédé de gravure par lequel du papier est mélangé à l’encre lors de l’impression. La matière ainsi obtenue, d’un noir profond, goudronneux, est celle que l’on retrouve dans les estampes récentes, réalisées sur les presses de Gemini G.E.L. à Los Angeles. Ces œuvres de grand format sont rarement montrées en France. Leurs titres évocateurs Weight (poids) 2009, Path and Edges ( chemin et angles) 2007 et Junctiun 2010 disent bien la volonté de l’artiste de conférer aux deux dimensions du papier des valeurs sculpturales et rappellent l’exposition de la Fondation Beyeler à Bâle, en mai – août 2011 « SERRA-BRANCUSI ». C’est la deuxième exposition de l’artiste à la galerie cf « Quand les sculpteurs gravent… » exposition 24 mars-12 mai 2007
2011
« Oeuvres », Jean-Marie Haesslé
Du 03/12/2011 au 07/01/2012
La galerie Chantal Bamberger à Strasbourg accueille jusqu’au 14 janvier 2012 une exposition des oeuvres de Jean-Marie Haesslé. Le plus américain des alsaciens ( il vit à New York depuis 40 ans et vient d’adopter la nationalité américaine) donne à voir ses oeuvres récentes entre post-impressionnisme et expressionnisme américain… La réputation de Jean-Marie Haesslé a dépassé le cadre déjà immense des Etats-Unis. Entrées au Guggenheim Museum NY, ses grandes toiles sont actuellement côtées 40 000 euros….
ST’ART 2011
Du 25/11/2011 au 28/11/2011
Artistes exposés par la galerie : Bram Van Velde, J-M Haesslé, C.Gangloff, Ch.Sefolosha, A.Loubert
Sefolosha & Koenig
Du 22/10/2011 au 26/11/2011
Ce ne sont pas seulement des monstres ou êtres-hybrides que peint Christine Sefolosha, mais sans doute aussi et surtout nous-mêmes sous des formes premières, dans nos vêtements de rêves, ces formes que prennent nos angoisses, nos folies et nos peines, notre âme en continuelle métamorphose. En compagnie de son amie Claire Koenig, qui elle explore à la vivacité de ses coups de pinceau des paysages vus si vite qu’il n’en reste que l’impression, l’expression fugace, (pouvant rappeler les dessins et aquarelles de Hans Hartung), Christine Sefolosha, artiste suisse, expose actuellement et jusqu’au 26 novembre 2011 à la galerie Bamberger de Strasbourg. Ondine
« Quête pour les orphelins de FUKUSHIMA »
Du 25/09/2011 au 25/09/2011
Chère Madame, cher Monsieur, Tout d’abord, nous vous remercions énormément pour votre article sur la quête pour des orphelins de Fukushima, qui a eu lieu le dimanche 25 septembre à la galerie Chantal Bamberger. Grâce à vous, nous avons pu récolter la somme de 4805 euros ! Nous l’enverrons à l’association ASHINAGA au Japon. Cette association n’aide pas seulement financièrement les études des orphelins, mais aussi construit en ce moment une maison, qui s’appelle « Rainbow House », où ils peuvent recevoir des traitements psychothérapiques. Ce n’est pas facile d’accepter la réalité pour ces enfants qui ont tout perdu du jour au lendemain: leur maison, leurs parents…. Nous espérons que notre argent servira à les aider pour construire leur futur. Et nous voudrions vous informer des artistes donateurs qui nous ont offert très généreusement leurs oeuvres pour cette journée de quête. Mathieu ABBOUD, Pierre ALECHINSKY, Véronique ARNOLD, Myrtille BEAL, Christiane BRICKA, Ruth BRUN, Anne BULLIOT, Frédéric CAILLARD, Johann COUTURIER, Marie-Jo DALOZ, André DEBONO, Michel DEJEAN, Dimitri DIMITRIADES, Alain ESCHENLAUER, Mizuho FUJISAWA, Catherine GANGLOFF, Valérie GRAFTIEAUX, Monique GRYSOLE, Régis GUILLAUME, Didier GUTH, Léopoldine HUGO, Eliana KARAKAYA, Geoffrey KAYSER, Christian KIEFFER, Alain KNAPP-VAISSEAU, Sébastien KUNTZ, Sylvie LANDER, Philippe LEPEUT, Marie-Paule LESAGE, Ann LOUBERT, Nourit MASSON-SEKINE, Martin OTT, Dominique PERY, Lionel PETITHORY, Laurent REYNES, Germain ROESZ, Aymery ROLLAND, Danièle SCHIFFMANN, Julie SIX, Marie-Haude STEYERT, Pascal STUTZ, Jacqueline TAIB, Anne-Sophie TSCHIEGG, Anke VRIJS, Raymond WAYDELICH, Marcus WEIBEL Et nous remercions également Madame Noriko YAMAZAKI, qui nous a offert ses billets de concert de piano, et Madame Christine FERBER, qui nous a offert ses confitures en sachant qu’elle participe à pas mal de mouvements pour des enfants au Japon. Nous sommes vraiment émues qu’il y ait eu autant de monde qui font des gestes très généreux pour le Japon qui est très loin d’ici. Les enfants seront encouragés quand ils sauront qu’il y a des gens qui pensent à eux de l’autre côté de la terre… Encore un grand merci à vous tous ! Bien cordialement, Mayuko IINO-JUBIN & chantal Bamberger
« Sélection d’estampes », Bram Van Velde
Du 10/09/2011 au 15/10/2011
» Peindre, c’est chercher le visage de ce qui n’a pas de visage » Bram van Velde Bram van Velde (1895-1981), peintre hollandais, a vécu en France et en Suisse. En marge de tous les mouvements, de tous les groupes, indifférent à l’incompréhension de son œuvre comme à sa tardive reconnaissance, il a peint pendant plus de cinquante ans dans une solitude souvent profonde et une longue misère. Il est aujourd’hui reconnu comme un des plus grands peintres du siècle. Ses rares références en matière de peinture se situent du côté de Rembrandt et de Van Gogh. Samuel Beckett, Charles Juliet étaient parmi ses proches amis. » Je ne sais pas si je me suis suffisamment approché de ce que j’aurais aimé atteindre. Mais du moins j’ai essayé, j’ai tenté. J’ai fait ce que j’ai pu. Je suis allé aussi loin que mes forces me le permettaient. » Bram van Velde
« Les grands monochromes » André Debono
Du 04/06/2011 au 09/07/2011
André Debono, né en 1955, expose pour la première fois à Strasbourg. Vit et travaille à Bernis (Gard). Dominante jaune. Dans la peinture de André Debono, il y a, à vrai dire, un travail non pas monochrome mais un processus manifeste d’élaboration d’une couleur péri monochrome à dominante jaune. Car, celle-ci, même si elle marque une tendance d’ensemble, n’est pas un travail monochrome stricto sensu. Seul un regard qui tendrait à la synthèse nous inviterait à ne « voir que du jaune ». En fait, si nous laissons notre regard divaguer dans le tableau, nous percevons très vite une latence de couleurs. Ocre, rouge, vert, noir et blanc apparaissent sous la couleur jaune qui au bout d’un certain temps devient le fond et non plus la couleur révélée. Le geste du peintre, l’étirement de la couleur, a produit l’effet inverse de celui que la convention nous permettait d’attendre. Etrangement, l’étirement de la peinture, sa tension elle-même, ne se dirige pas vers la fluidité de la transparence lumineuse de la couleur jaune mais nous conduit dans un voyage à l’intérieur de son épaisseur, dans la résistance de sa matérialité. L’acte de peindre a, dans son étirement sur la surface de la toile, généré de la profondeur. Y. Breton
Gehry, Rousse & Taïb
Du 09/04/2011 au 14/05/2011
frank gehry : estampes d’architecte georges rousse : aquarelles et photographies jacqueline taïb : peintures frank gehry : estampes d’architecte « J’ai cherché une autre voie pour humaniser la modernité et la rendre plus vivante », Frank Gehry Si le travail de Frank Gehry est connu des amateurs d’architecture depuis les années 60, le grand public ne l’a découvert qu’en 1997 avec le Musée Guggenheim de Bilbao. A travers ses gigantesques formes ondulées, le créateur y a laissé s’exprimer toute son audace et son originalité : ses œuvres sculpturales bousculent les frontières établies entre Art et Architecture. Plus que tout autre architecte de sa génération, Frank Gehry est un pionnier dont la vision va au-delà des règles et contraintes esthétiques et techniques généralement respectées de l’architecture du XXè siècle. georges rousse : aquarelles et photographies Lors de ses travaux, Georges Rousse choisit un point fixe de prise de vue et grâce à un verre dépoli, une chambre noire et un polaroid, il dessine la forme plane qu’il souhaite avoir sur la photo finale afin de mieux l’imaginer éclatée par la perspective. Il peint alors des touches disséminées sur les différents plans spatiaux du bâtiment (mur, sol, plafond..) pour pouvoir créer une forme fictivement géométrique sur l’épreuve photographique finale. jacqueline taïb : peintures Les peintures de Jacqueline Taïb, actuellement exposées à la Galerie Chantal Bamberger, relient audacieusement les arts plastiques à l’architecture. L’artiste travaille des clichés de chantiers, se les approprie à l’aide de la matière, en restitue le chaos, le mouvement, l’esthétique de la « chose en devenir ». Les lignes et les courbes s’entrecroisent, les plans se confondent, les couleurs se font discrètes en s’associant… Le temps est fragmenté dans l’œuvre de Jacqueline Taïb, invitant ainsi le regard à cheminer entre les ruptures et jusque dans les plis, à plonger dans l’espace en construction, à ressentir le chantier d’une ville en ébullition. Les toiles sont présentées aux côtés des estampes et croquis préparatoires de Frank O. Gehry qui retracent la naissance de ses maquettes et leur progression vers des bâtiments aux formes non arrêtées. Elles côtoient également les photographies de Georges Rousse qui introduisent le mot dans le lieu, qui insèrent l’écriture dans le monument.
Art Karlsruhe 2011
Du 10/03/2011 au 13/03/2011
Ann Loubert, Motherwell, Pignon-Ernest, Rainer, Tàpies et Jan Voss
« Transparences », Geneviève Asse
Du 29/01/2011 au 05/03/2011
La galerie chantal Bamberger est heureuse d’accueillir pour la première fois à Strasbourg l’immense artiste, Geneviève Asse, en une exposition monographique d’œuvres récentes. Une vingtaine d’œuvres de petits formats seront présentées : huiles sur papier, huiles sur toile, collages, autant de techniques que Geneviève Asse utilise pour créer ce qu’elle nomme les « Chemins de lumière ». La galerie présentera également une dizaine d’estampes au burin, à la pointe sèche et à l’aquatinte.
« Peindre un nuage » expo flash , Ann Loubert
Du 19/01/2011 au 23/01/2011
2010
« l’image et le mot »
Du 04/12/2010 au 15/01/2011
« Cette copieuse exposition est une promenade à travers l’art contemporain de qualité, dans sa relation au réel. Chantal Bamberger a regroupé les œuvres d’une vingtaine de plasticiens contemporains sous le titre « L’image et le mot ». Sous une apparente simplicité, les techniques actuelles autorisent diverses interférences et manipulations de l’image et du mot, à une époque où, bien souvent, la seule tradition est de refuser la tradition. Jaume Plensa, avec Nous de 2008, offre la silhouette féminine anonyme en résine blanche sur papier, image symbolique que les lettres inscrites sur son front invitent à décrypter. De même, avec un bronze intitulé Freud’s Mother, il insinue que le calme ne régnait pas toujours dans le foyer du futur psychanalyste. Les mots éclairent l’image. Sur ardoises d’écolier, Joël Kermarrec colle des lettres. L’être et sa création Dans la civilisation de l’image dans laquelle nous vivons, point n’est besoin de séduire ni d’honorer, mais bien de changer le regard porté sur l’œuvre. C’est ce que réussit à faire Ann Loubert dans sa série Berlin, pour laquelle l’écriture à l’envers s’impose sur les lavis. Pierre Gaucher affirme d’ailleurs Le monde est à l’envers en une pièce puissante en acier doux oxy-coupé. Pour que Le hasard ait sa place, il a fondu une boite et des lettres en acier doux matricé. Cette œuvre, par les caractères, transforme la matière en jeu possible. Le Message de Jean Le Gac est moins sibyllin. Comme Beueys, il laisse les traces de ses tubes de couleurs, de son chapeau. Le mot n’est pas toujours nécessaire pour signifier l’être et sa création. Beaucoup d’œuvres remarquables comme celles de Tapiès, Titus-Carmel, Jan Voss, Adami, Alechinski ne sont pas dans la dualité, le mot complétant, expliquant l’image. Il n’en demeure pas moins que cette copieuse exposition, intéressante dans sa diversité, est une promenade de qualité à travers l’art contemporain, dans sa relation au réel. » JULIE CARPENTIER, DNA, 23/12/10
« Messages », Jean Le Gac
Du 16/10/2010 au 20/11/2010
Jean Le Gac bien dans ses Messages De petites narrations fragiles et mélancoliques, réalisées au pastel ou taillées dans des couvertures et toiles de tente : Jean Le Gac reste fidèle à lui-même, conteur discret à l’écoute de Messages dont il restitue de sensibles fragments chez Chantal Bamberger. Avec la galerie Chantal Bamberger, Jean Le Gac ajoute un nouveau point d’ancrage en Alsace. L’occasion lui est donnée d’y déployer ses fictions qu’un Harald Szeemann, à la Documenta V, appelait des « mythologies individuelles ». Ainsi chemine-t-il, dans ce courant d’un narrative art où il aurait comme lointains camarades Christian Boltanski, Annette Messager ou Sophie Calle. « Je ne fais pas une peinture muette », reconnaît-il. En témoignent ces inscriptions énigmatiques ou encore, placés à côté de ses tableaux, ces textes encadrés rédigés en plusieurs langues. Un imaginaire se compose ainsi peu à peu. Une mémoire qui surgirait à la surface d’un hypothétique vécu, et dont la lecture apparaît étrangement codée. Jean Le Gac s’inspire des messages mystérieux de Radio-Londres durant la guerre : « Ces phrases courtes qui n’avaient aucun sens apparent. Et pourtant, pour qui savait les déchiffrer, elle portait un message extrêmement important. » SERGE HARTMANN, DNA, 30/10/2010
« Divers faits », Pierre Alechinsky
Du 04/09/2010 au 09/10/2010
« Une cinquantaine d’estampes, de 1970 à 2009, imposent ici Pierre Alechinsky parmi les plus grands artistes belges contemporains. Toutes les techniques qui laissent traces sur le papier ont été tour à tour employées par cet artiste né à Bruxelles en 1927 – il seforma à l’École nationale supérieure d’architecture et d’arts décoratifs de la Cambre, puis suivit des cours de publicité, d’illustration et de typographie. Membre du mouvement Cobra de 1949 à 1951, il s’installa à Paris, y étudia la calligraphie japonaise et chinoise – il réside désormais à Bougival. Ses recherches furent à la fois picturales et littéraires, et les livres présentés dans la galerie témoignent de sa coopération avec des poètes, parmi lesquels Dotremont, pour un véritable dialogue entre dessin et écriture. Faits, gestes et souvenirs Tous les mixages sont possibles pour ce gaucher ambidextre : aquarelle et gravure pour le Gilles de Binche au bonnet à grelots, empreinte de plaque d’égout de Salzbourg pour une lithographie, gravure et lithographie pour le Partage des eaux, encre de Chine pour Faustina, encre sur papier ancien pour évoquer noir sur blanc Le rêve d’un dormeur assis, tempera, pointe-sèche, eau-forte, etc. Puis les paroles sont arrivées. Alechinsky s’en explique poétiquement : « Par un trou d’encre, me laisser glisser au fond de tous mes dessins, en remonter par une corde à mots ». Sur des papiers de récupération, on devine des mots en français, des comptes, des lettres, des textes en allemand, en italien, des citations. Divers faits, divers gestes, divers souvenirs et aventures, faits divers aussi sont donc l’humus sur lequel l’artiste a fait grandir l’image. Expulsés, de 1988, une encre sur papier, semble chargé de sens et de critiques. Les vastes plages de papier vierge donnent force au trait. Sur de plus petits formats, Madame de Parade évoque le carnaval en Belgique, Et En Espagne c’est Don Quichotte et les châteaux qui rendent hommage à Cervantès. Alechinsky n’admet pas qu’un tableau demeure sans titre. En 2000, il recouvre son Emploi du temps de traits noirs pour le faire connaître et revivre. D’estampe en estampe, l’artiste crée un monde imaginaire, organisé par un fort trait noir, ponctué d’éclaboussures, de cercles, d’enroulements linéaires et de couleurs vives auxquelles Cobra n’est pas étranger. Une rétrospective en tous points remarquable. » JULIE CARPENTIER, DNA du 9 septembre 2010
« Face au modèle », Claude Garache
Du 05/06/2010 au 12/07/2010
Claude Garache face au modèle Il installe ses modèles dans une monochromie incandescente. Inlassable apôtre du rouge et de la sensualité féminine, Claude Garache est l’invité de Chantal Bamberger dont la galerie fête son cinquième anniversaire. Le corps féminin, encore et toujours. Et pour en restituer la présence dans l’espace, en restituer les volumes, les ombres et lumières, le mouvement, une seule couleur, mais travaillée dans d’infinies variations : le rouge, de l’orange pâle à l’écarlate profond. Claude Garache, 81 ans, a derrière lui un parcours marqué par un attachement indéfectible à un propos et à une forme qui traversent, sur la toile ou le papier, les trois dernières décennies. Artiste lui aussi hanté, un temps, par le torse et le corps, Raoul Ubac fut séduit, à l’orée des années soixante-dix, par cette peinture dont il observait qu’elle était « animée d’un étrange pouvoir, travaillant par poussées successives à la reconstitution lente et progressive d’un corps unique ». D’autres encore, d’horizons divers, lui prêtèrent leur plume inspirée : le médiéviste Georges Duby, l’historien des idées Jean Starobinski, le critique d’art et poète Yves Bonnefoy, l’écrivaine Anne de Staël – fille de… -, le poète et écrivain Alain Veinstein… Ce » corps unique « , aux cadrages un peu rudes, coupant par-ci une tête, tranchant par-là des bras, pliant encore dos et ventres pour inscrire une densité du modèle dans la surface réduite de la toile ou de la feuille de papier, Claude Garache n’a cessé de s’y confronter dans une constance stylistique rare sur un aussi long parcours. En rouge, donc, couleur dont il dit qu’elle est venue à lui très naturellement, en même temps que le thème du corps, mais aussi parfois en noir. Et à chaque fois la seule marge de manoeuvre susceptible de donner forme au sujet est ce rapport, subtil ou fiévreux, au blanc – auquel un autre ton peut, plus rarement, se substituer. Venu à la peinture par le biais de la sculpture, l’attachement à l’épaisseur du modèle, à sa réalité physique, traverse l’essentiel de sa production. Le travail de Garache peut évidemment s’inscrire dans une tradition classique de la célébration sensuelle du corps féminin – dans l’omniprésence de l’abstraction qui sévissait dans ses jeunes années, c’était faire oeuvre de dissidence pour un jeune artiste que de s’accrocher délibérément et assez fidèlement à la figure humaine. C’est donc toujours » Face Claude Garache. Photo DNA – Laurent Réa. au modèle « , pour reprendre le titre de l’exposition que lui consacre Chantal Bamberger – une douzaine d’huiles sur toiles, plusieurs dessins et une sérigraphie conçue pour l’affiche de Roland-Garros en 1990 -, que l’artiste s’est situé. Il n’en livre pas moins des vision où la sensualité du corps féminin est parfois bousculée par une brutalité de la pose, un rendu qui participe d’une esthétique fragile de l’empreinte, avec cette opposition de la transparence et de l’opacité. Garache ne court pas – toujours – après le beau. Il peut aussi prendre acte d’une crudité du corps, des plis d’un ventre, d’une contorsion disgracieuse, d’un basculement contraire à la plus élémentaire quête de l’harmonie. Certaines peintures semblent traversées par une fuite, une tension, un tragique dont le peintre ne ferait qu’enregistrer la sismographie sur la surface de la toile. Dociles ou sauvages, statiques ou électriques, ces figures ont fait leurs entrées dans les plus prestigieuses collections, du Centre Pompidou au MoMA de New York, de la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence, du Fonds national d’art contemporain à l’Art Museum de Cincinnati. Pour fêter son cinquième anniversaire, Chantal Bamberger arbore sans nul doute la couleur de la passion. » Serge Hartmann, Reflets DNA le 13/06/10
« Apprendre à voler », Enrique Fuentes
Du 27/03/2010 au 15/05/2010
Enrique Fuentes 1980 Mexico « L’œuvre de Fuentes est en constante évolution. Ceci a été clairement constaté dans ses derniers travaux réalisés à Ténérife, où l’artiste semble avoir trouvé les conditions idéales à la pleine réalisation de sa pratique artistique complexe. Ses peintures me paraissent être engagées dans un processus de renouvellement constant dont les résultats sont percutants et prometteurs. » Arnulf Rainer , Ténérife 2009
2009
ST’ART 2009
Du 25/11/2009 au 30/11/2009
Arnulf Rainer, Henri Michaux, Ann Loubert, Remlinger et Ernest Pignon-Ernest
« La bibliothèque d’Urcée », Gérard Titus-Carmel
Du 14/11/2009 au 10/01/2010
Première exposition personnelle en 1964. Peintre et dessinateur, il a participé à plus de quatre cent cinquante expositions collectives. Près de deux cents expositions personnelles lui ont été consacrées à travers le monde, où son œuvre est représentée dans une centaine de musées et de collections publiques. Il a également réalisé des œuvres monumentales pour le ministère des Finances à Paris, la DRAC de Champagne-Ardenne et le Palais de Congrès de Nantes. Il a officiellement représenté la France dans de nombreuses manifestations internationales dont la Biennale de Paris (1969), Expo’ 70 ( Osaka 1970), Biennale d’Alexandrie ( 1972), « Amsterdam-Paris-Düsseldorf » ( Guggenheim Museum, New-York 1972), Dokumenta VI ( Cassel 1977), European Dialogue (Biennale de Sidney 1979), Biennale Internazionale d’Arte (Venise 1972 et 1984), « Art en France, un siècle d’inventions » ( Moscou, Leningrad 1989), « Art Contemporain en France » ( Exposition Universelle de Séville 1992) etc… Egalement graveur, il a participé aux plus importantes expositions internationales de gravure, telles que les biennales de Ljubljana, Cracovie, Tokyo, Vienne, Grenchen, Biella, Bradford, Baden-Baden, Prague… où de nombreux prix lui ont été décernés. Il a illustré bon nombre d’ouvrages de poètes et d’écrivains et a lui-même publié à ce jour une quarantaine de livres, essais et recueils de poésie.
« Souffle " Biennale internationale du verre
Du 15/10/2009 au 10/11/2009
Véronique Sabléry & Julie Six Julie Six exprime son étonnement face au monde. Elle matérialise une critique, s’inscrit en observatrice de notre condition. Pour Véronique Sablery, la dualité entre pesanteur et apesanteur, matériel et immaté- riel, nourrit ses interrogations.
« Séquences », Henri Cueco
Du 25/09/2009 au 10/10/2009
« le printemps des jeunes talents »
Du 16/05/2009 au 11/07/2009
Cette exposition collective nous présente 3 artistes déjà connu de la galerie François Bruestschy, Ann Loubert, Jacqueline Taïb .
« Travaux récents », François Bruetschy
Du 14/03/2009 au 22/04/2009
Les lacets , François BRUETSCHY « Œuvres récentes » 14 mars au 22 Avril 2009 Où l’on retrouve non pas les souliers de Van Gogh revus et corrigés par Heidegger, mais leurs lacets dénoués par Derrida qui, lui, avait vraiment vu le tableau.
« Eros & Thanatos » – exposition collective de 30 artistes
Du 24/01/2009 au 28/02/2009
Eros et Thanatos « Eros et Thanatos mènent le monde – de nombreux artistes ont répondu, sur ce thème, à la proposition de la galerie strasbourgeoise de Chantal Bamberger. Eros ayant davantage inspiré, en l’occurrence, que Thanatos, c’est plutôt sympathique, aussi. Parmi les célébrités : une lithographie de Francis Bacon, Étude d’un corps humain d’après Ingres, sur fond rouge, moins torturée que d’habitude ; une petite gravure de Louise Bourgeois où la longue chevelure de la femme exprime la sensualité d’un couple tête bêche ; un dessin d’Adami où, survolant trois coeurs, l’aviateur s’apprête à atterrir. Titus-Carmel, sur quatre moyens formats, exploite le thème du crâne en noir, en grandes courbes rompues. Thanatos ici l’a emporté, mais Eros reprend l’avantage avec une lithographie de César où un sein rose et mauve se transforme en dune de sable fin, et avec le « steel cut » de Tom Wesselmann où de minces traits d’acier coloré dessinent une femme alanguie. Dans une longue liste d’estampes célèbres, on trouve la signature du Suisse Armlender, des Américains Jasper Johns et Motherwell, des Espagnols Saura et Tapiès, du Chilien Matta, des Français Fautrier, Ernest Pignon-Ernest, etc. Delmotte se distingue par une sorte de jeu d’échecs dessiné au crayon où Eros et Thanatos peuvent engager une partie. Très érotique, Depoutot propose trois machines bruyantes et dynamiques. Les dessins d’Eschenlauer offrent des sortes d’hybrides très bien venus, entre animal et végétal. Les Femmes de Marie- Amélie Germain, peintes à l’huile sur papier, s’offrent entre tension et sensualité dans la solitude d’un atelier où flamboient les drapés. Christophe Meyer leur préfère une femme gaillardement troussée et Gilles Michon retrouve au pastel des accents à la Toulouse- Lautrec. Poirot relève le gant avec des canapés brisés et des crânes qui transforment chaque tableau en vanité. Quant au céramiste- sculpteur Michel Wolhfahrt, il exhibe sans pudeur un Eros en bonnes dispositions. Et devant la profusion de ces oeuvres, on se prend à imaginer, tant le thème est porteur et la réponse riche, un « Eros et Thanatos » en plusieurs épisodes – l’idée en est excellente.” Julie Carpentier, édition du Sam 14 fév. 2009
2008
« Oeuvres récentes », Jan Voss
Du 29/11/2008 au 10/01/2009
Jan Voss est né à Hambourg en 1936. De 1955 à 1960, il étudie à l’Ecole des Beaux -Arts de Munich puis s’installe à Paris où il débute à l’Atelier 17, atelier de gravure de S. W. Hayter. Il participe dès 1961 aux premiers numéros de KWY, une petite publication en sérigraphie fondée par Lourdes Castro et René Bertholo. Il s’associe également à plusieurs expositions du groupe KWY dont il fait partie. Par la suite, il participera aux expositions « La Figuration narrative » et « Mythologies quotidiennes » de Gérald Gassiot -Talabot. De 1987 à 1992, il est professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux -Arts de Paris. Il vit et travaille aujourd’hui entre Paris et la Bourgogne. Dans l’univers inventif et coloré de Jan Voss, on voit proliférer des signes, des figurines et des images d’objets dérisoires. Dans une logique poétique et de jeu avec les matériaux, son oeuvre s’est métamorphosée : signes en surface, puis collage, puis sculpture. Une vingtaine d’œuvres récentes ( 2000 à 2008 ), aquarelles, acryliques, collages et terres émaillées seront présentées à la galerie jusqu’au 10 janvier 2009. Quelques estampes antérieures à 2000 complètent cette présentation qui sera la deuxième exposition de l’artiste à la galerie.
ST’ART 2008 – « one man show de G.Titus-Carmel »
Du 20/11/2008 au 24/11/2008
Jungles, feuillées & hautes herbes, oeuvres présentes à St-Art et simultanément à la galerie
« Peintures », Christiane D’Ozenay
Du 18/10/2008 au 15/11/2008
Le travail de Christiane D’Ozenay est présenté pour la première fois à Strasbourg. Après avoir suivi l’enseignement de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, les œuvres de cette artiste, originaire de Tournus, figurent dans plusieurs galeries parisiennes. Les mots de Jean-Pierre Faye, philosophe, transposent merveilleusement bien cette démarche singulière : « La palette d’Ozenay augmente en nous transformant. Elle nous accompagne dans ce moment où l’acte d’univers se fait chair visuelle pour nos yeux : elle porte les couleurs jusqu’à leur transformat lumineux »… Dans le cellier de l’abbaye de Tournus a jailli l’énigme de ces toiles qui commencent sans modèle, ni fleur, ni nappe, ni objet, ni paysage, ni même figure abstraite, mais seulement le commencement de peindre et le goût ou la saveur de se » promener avec la lumière » et d’aller vers elle. Jusqu’aux moments où elle, ayant produit ces formes picturales, imaginaires certes, mais comme réelles, a transformé des couleurs en lumière : celle-ci les a comme traversées en paraissant. C’est la peinture d’Ozenay.«
"Forêts", Klaus Stöber
Du 06/09/2008 au 11/10/2008
« Je peins des vases communicants » Décliné en couleurs franches et saturées, le motif du contenant envahit la surface de la toile (Les Récipients), en équilibre instable…Pots ou vases accumulés, empilés, enchevêtrés, échafaudés, prêts à se déverser…Les formes sont suggérées par la fulgurance d’un cerne vif et les volumes sont emplis de larges aplats monochromes. L’artiste privilégie les grands formats qu’il travaille à même le sol : le geste est ample, à peine retenu.. Dans la période récente, Klaus Stoeber n’a de cesse d’explorer son propre parcours : la palette tend à se fluidifier, à s’iriser de transparences ; de larges traits griffent les volumes, des fragments d’architecture ou d’objets construisent l’espace de la toile. Dans la dernière série un tressage de traits évoquant des troncs et des branches entremêlés rythme les compositions des toiles. « Un souffle expressionniste passe dans les cîmes, il les taille, parfois il les couche. La séquence des rafales fait prendre forme à la silhouette de la forêt. La couleur s’écoule à travers le branchage et s’évapore dans les alentours. » L’art de Klaus Stoeber respire la fluidité, le passage, le transvasement. Il se situe au carrefour où se croisent les chemins du mouvement et de la réflexion.
« Bestiaire » Exposition collective
Du 24/05/2008 au 11/07/2008
« Bestiaire contemporain Gravures, lithographies et sérigraphies signées de grands noms du XXe siècle : une mini-foire de l’estampe, où l’on trouve à coup sûr une épreuve de qualité. Par ordre alphabétique : les travaux d’Adami et de Voss qui exposent au Grand Palais dans La figuration narrative, les Cagouilles d’Alechinsky sur vieux manuscrit, Angry cat de Louise Bourgeois dont l’oeuvre est présentée en ce moment au Centre Pompidou, quatre lithographies de Calder, surtout connu pour ses mobiles, qui illustraient un bestiaire joyeux, Catching bird du surréaliste cubain Gamacho, ou Boxing ones, les lapins combatifs de Flanagan, la lithographie de Lindner Man’s best friend, un curieux Oiseau dressé de Miro dont on reconnaît la petite tache rouge. Picasso surprend avec les épreuves d’essai pour une édition de Buffon en 1941 – Guêpe et Sauterelles sont presque réalistes. Passionné par la troupe équestre de Bartabas, Ernest-Pignon Ernest a réalisé deux Zingaro.Le bestiaire du sculpteur belge Reinhoud – Scarabée, Araignée – est assez égrillard. Par la lithographie, Saura évoque L’année de la méduse, Kiki Smith Fly et Bee. De Takis, en bleu et violet, des Insectes. Et Ross Bleckner, Susan Rothenberg, Appel, Rebeyrolle… Et des artistes d’ici sont invités. Christophe Meyer a peint un fauve noir, son thème favori. Arnaud Lang est passé de la céramique à la peinture, et présente un monde primitif influencé par Gauguin. Jacques Thomann expose un délicieux Chien chaud à l’ananas. Et Myrtille Béal, Gilles Michon ou Anke Vrijs aussi montrent que l’Alsace est riche en jeunes talents. Hors thème, Les fils de cristal de Léa Barbazanges – le verre est devenu un art à part entière. » Julie Carpentier, édition du Mer 4 juin 2008
« Oeuvres sur papier » Robert Motherwell
Du 15/03/2008 au 19/04/2008
Né le 24 janvier 1915 à Aberdeen (Washington), mort en 1991 à Provincetown (Connecticut), Robert Motherwell est aujourd’hui l’une des figures les plus prestigieuses de la grande génération d’artistes qui, dans les années quarante, révèle et impose l’art américain. Après des études de lettres, de philosophie, d’esthétique à l’Université de Stanford puis à Harvard, Robert Motherwell obtient son doctorat à l’Université de Columbia, New-York. Débuts de ses études en peinture à la « School of Fine Art » de San Francisco en 1932. En 1940, par l’intermédiaire de son professeur Meyer Shapiro qui l’encourage, Motherwell rencontre les artistes européens en exil à New-York : Max Ernst, Fernand Léger, Mondrian… auxquels il se lie d’amitié. Avec le peintre surréaliste Matta, il effectura un voyage de six mois au Mexique. A partir de 1942, il abandonnera tout à fait les études universitaires pour se consacrer entièrement à la peinture et, deux ans plus tard, Peggy Guggenheim présentera la première exposition particulière de Motherwell à sa galerie, « Art of this Century ». Dès lors, Motherwell exposera régulièrement aux Etats-Unis et en Europe. La première grande rétrospective de son œuvre s’ouvre le 1er octobre 1965 au Museum of Modern Art de New-York. Les expositions rétrospectives et d’actualisation de l’œuvre peinte et sur papier de Robert Motherwell ne cesseront de ponctuer le développement d’un art dont le lyrisme dramatique (Elégies à la République Espagnole), l’intelligence sensible (série des Je t’aime) et la grandeur poétique (suite des Open) marquent déjà symboliquement de leurs réalisations monumentales, et intimes, la création de toute la seconde moitié de notre XXème siècle.
« Céramiques », Daphné Corregan
Du 26/01/2008 au 02/03/2008
« Mon travail porte les traces de mes origines américaines, de ma vie en France, de mes nombreux voyages à travers des pays à la recherche d’architectures, d’arts traditionnels et populaires, de motifs, couleurs, odeurs et pensées différents des notres. La présence de l’objet, sa référence à notre quotidien ou à une mémoire ancestrale et repérable et le dialogue entre les choses m’intéressent particulièrement. Les pièces sont réalisées à la plaque et colombin selon la tension ou la mollesse recherchées, cuites en raku, enfumées ou engobées de blanc. Le dessin est présent dans tout mon travail. » D.Corregan
2007
« Dessins et estampes », Ernest Pignon-Ernest
Du 01/12/2007 au 12/01/2008
Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Depuis 1966, il fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les événements ou les mythes. Il a ainsi préfiguré nombre d’expériences artistiques sollicitant l’espace du dehors. « Les lieux sont mes matériaux essentiels, j’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs et, simultanément, tout ce qui ne se voit pas ou ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis. A partir de cela, j’élabore des images, elles sont ainsi comme nées des lieux dans lesquels je vais les inscrire… Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un « espace plastique » et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique(…). Je ne fais pas des œuvres en situation, j’essaie de faire œuvre des situations. » De la colle, du papier, de la sérigraphie, une image que le vent commence à décoller. Refus du luxe, du beau matériau et même des couleurs, refus de tout ce qui pourrait ouvrir l’œuvre à la gloire et à la certitude. L’éphémère d’Ernest Pignon-Ernest n’est pas nihilisme, mais découverte du moment de la réception de l’image par le spectateur qui passe. « Changer la vie » disait Rimbaud ; cela peut prendre un sens révolutionnaire, mais aussi et plutôt un sens poétique, cette poésie émigrant des livres et des musées pour métamorphoser l’espace commun. Ernest Pignon- Ernest intervient, depuis des années, sur les murs des villes avec des images ( dessins au crayon, à l’encre, sérigraphies multipliées à des centaines d’exemplaires) collées de nuit en des lieux très précisément choisis. Evocation d’un moment historique précis, c’est par le lieu où elles sont collées que ces images prennent tout leur sens.
« Peintures a tempera »
Du 27/10/2007 au 24/11/2007
Natures mortes et paysages : Pascal Lombard expose en voisin, chez Chantal Bamberger à Strasbourg. Né à Besançon en 1959, Pascal Lombard y a fréquenté l’École des Beaux-Arts puis, attaché à sa province, envoûté par sa beauté, il y a trouvé son épanouissement dans une relation intime avec la nature. Il y vit donc, y travaille et expose surtout en Franche-Comté et en Suisse. Silence et mélancolie Si l’une des définitions de l’artiste est d’être celui qui pose un regard nouveau sur la réalité, à coup sûr Pascal Lombard entre dans la catégorie. Il ne reproduit pas les rochers qui surplombent la Loue, il les interprète dans une gamme de tons sourds posés sur la toile de jute. Il emploie la tempera à l’oeuf, technique ancienne qui laisse paraître par endroits la chaîne et la trame du support. L’atmosphère est étrange, porteuse de silence et de mélancolie, en somme plus illusionniste que réaliste. Contrairement à Gustave Courbet qui peignit les mêmes sites, Pascal Lombard ne montre pas, il suggère, avec des gris, des verts, des mélanges de terre de Sienne et d’ocres, des lignes d’arbres fantomatiques, des formes construites au-dessus desquelles le ciel se dérobe. Portant à la méditation, chaque paysage laisse à chacun la liberté de le voir autrement. Par la technique et les sujets, natures mortes et paysages ne sont pas ici dans l’air du temps, mais cette nouvelle esthétique est le fruit d’un savoir-faire, pour un réemploi tout à fait réussi : paysage vu à travers une fenêtre, vue plongeante sur les prairies, figues et citrons, jeu de transparence du vase avec une rose, lumière tamisée. L’intérêt de ces peintures réside aussi dans l’articulation intérieur / extérieur où l’immobilité et le silence règnent. On peut y appliquer cette formule de Balthus : « Je n’essaie pas de m’exprimer, mais plutôt d’exprimer le monde ». Julie Carpentier, DNA, édition du Jeu 8 nov. 2007
« Quand les sculpteurs gravent… »
Du 24/03/2007 au 12/05/2007
Sculptures et Estampes de Louise BOURGEOIS, Pol BURY, Eduardo CHILLIDA, Barry FLANAGAN, Henry MOORE, David NASH, Jaume PLENSA, Richard SERRA, TAKIS L’exposition présente des sculptures originales et les travaux sur papier de 9 artistes connus pour leurs œuvres tridimensionnelles, souvent monumentales. Gravures, collages, pochoirs et lithographies, loin d’être les dessins préparatoires aux sculptures présentées, témoignent de la démarche de l’artiste qui explore les formes sous tous ses angles. L’oeuvre sur papier, activité parallèle souvent méconnue et peu montrée, constitue pourtant une part importante de leur production artistique. Elle en fait un langage plastique parfaitement autonome et profondément original dans l’ensemble des productions contemporaines.
« Plume et pinceau », Henri Michaux
Du 27/01/2007 au 03/03/2007
L’exposition présente les travaux d’Henri Michaux, de 1965 à 1984, dans la diversité des techniques employées : encres, aquarelles, huiles, acryliques et gouaches. Henri Michaux est né en 1899 à Namur en Belgique. Poète et peintre français d’origine belge, il commence à peindre en 1925 en se méfiant de la tradition occidentale selon lui trop fidèle à la réalité. Il peint pour se libérer de l’emprise des mots : « C’est précisément pour m’avoir libéré des mots, ces collants partenaires, que les dessins sont élancés, presque joyeux, que leurs mouvements m’ont été faciles à faire même quand ils sont exaspérés. Aussi vois-je en eux un nouveau langage, tournant le dos au verbal ». Il privilégie l’aquarelle, le lavis, les encres. Il représente des signes, des taches, des visages, des foules en mouvement. Henri Michaux meurt à Paris en 1984.
2006
« Sculpteur », Michel Wohlfahrt
Du 10/11/2006 au 15/01/2007
« Nostalgie de la terre originelle ? Michel Wohlfahrt, désormais établi dans le sud de la France depuis un long moment déjà, revient à Strasbourg avec un répertoire iconographique qui interpelle son Alsace natale. De façon décalée et drôle, dans un joyeux détournement des codes folkloriques. Car ses jolies Alsaciennes aux coiffes ailées n’hésitent pas à arborer babouches et boucles d’oreilles primitives, voire de gros anneaux aux tétons lorsque, toutes dénudées, elles se prélassent à la plage, rubans au vent. Hansi n’en reviendrait pas. De drôles de Paroissiennes sortent ainsi, toutes pétries, des mains de Wohlfahrt. Une série en bronze ou terre cuite, qui s’inscrit dans ce travail de l’empreinte, de la matière déchiquetée, de l’accident assumé, caractéristiques du sculpteur. La galeriste Chantal Bamberger y associe d’autres travaux récents, qui correspondent davantage à ce qu’on connaît de lui : silhouettes en écorces ondulantes et dynamiques, mais où l’énergie se fige, se pétrifie à hauteur des visages, figures humaines impassibles striées de cicatrices sauvages et solennelles. Une sévérité qu’atténuent à peine quelques pigments déposés sur le bronze. Toute la force de Wohlfahrt réside dans cette tension silencieuse que porte son peuple de la Terre. Énigmatique et inquiétante. » Serge Hartmann, DNA, décembre 2006
« Peintures et sculptures », Jan Voss
Du 16/09/2006 au 04/11/2006
35 œuvres originales (peintures, aquarelles, collages, sculptures, terres chamottées, bois gravés, gravures) illustrent le travail de Jan VOSS de 1985 à 2004. Jan Voss aime le chaos apparent, le flux, le proliférant, l’imbriqué. Né à Hambourg en 1936 et installé à Paris depuis 1960, il a emporté avec lui quelque chose de l’énergie assembleuse de son compatriote Kurt Schwitters et les sculptures/reliefs présentées ici ne sont pas sans évoquer l’esprit des Merzbau. Pour ces nouvelles peintures, le programme est celui du « Remue-Ménage ». Les tableaux sont sans.perspective ni centre, le branle-bas y est de rigueur : le regard file d’un lieu-dit à un autre, de l’esquisse d’un objet au souvenir d’un animal, d’une cahute minimale à une roue égarée, par mille sentiers et ruelles. Ce sont aussi des « remue-méninges ». Dans une monographie récente, qui accompagnait une exposition présentée successivement de 2001 à 2003 dans cinq musées français, le philosophe Yves Michaud décrivait de façon synthétique ce qui fait le cœur de l’œuvre de Voss : « Un défi est lancé à l’unité de la surface. Dans les toiles banches cette unité est dispersée, soufflée.. ; dans les toiles colorées, elle est disloquée, cassée. Sauf que cette dispersion et cette dislocation ne vont pas à terme : le tour de force est en quelque sorte de voir jusqu’où l’on peut aller trop loin, jusqu’où l’on peut remettre en cause le corps pictural, l’unité d’un possible récit, l’idendité de la peinture ».
Francis Bacon & David Hockney – « la figure humaine »
Du 24/05/2006 au 16/07/2006
Peintres anglais de renommée aujourd’hui internationale, Francis Bacon ( 1909 – 1992) et David Hockney ( 1937) ont tous deux été profondément marqués par Picasso, et notamment par son étonnante capacité à s’imprégner du monde environnant pour l’intégrer dans une démarche picturale. Tous deux également se sont saisis de la technique de l’estampe, tout en développant chacun leur propre esthétique. Bacon a puisé chez le maître une formidable liberté pour façonner les corps au gré de métamorphoses ; corps qu’il inscrit dans de vastes surfaces structurées par la couleur. Hockney, quant à lui féru d’expérimentation, démontre une même inventivité formelle dans une pluralité de styles, jouant avec les techniques, explorant toutes formes de représentation. Deux grands noms, deux expressions, un face-à-face.
« Oeuvres sur papier », Antoni Tàpies
Du 25/03/2006 au 06/05/2006
Antoni TÀPIES, Barcelone 1923 Dans la tradition mystique dont Tàpies est féru, l’obscurité est l’une des conditions requises au développement de la connaissance et à l’épanouissement des facultés imaginatives de l’homme en méditation. L’œuvre graphique de Tàpies travaille au surgissement de cette obscurité, en privilégiant l’usage de noir, couleur de l’hermétisme mais aussi signe de la calligraphie de l’Extrême-Orient, autre culture familière au peintre catalan.. Autour de la croix, motif élémentaire et récurent dans son œuvre, Tàpies convoque des figures qui, dans un rapport étrange, semblent flotter sur la blancheur du papier et nous font signe. Autant d’appels, de provocation pour le regard à entrer dans une expérience qui introduit un trouble sensible, émotionnel. « Notre esprit est la toile sur laquelle l’artiste pose ses couleurs ; les tons sont nos émotions et le clair-obscur est fait de la lumière de nos joies et de l’ombre de nos tristesses. Le chef d’œuvre est en nous et nous sommes le chef d’œuvre. Le spectateur doit approfondir sa propre attitude pour recevoir le message. L’artiste doit savoir comment le délivrer. » Le Livre du Thé, O. KAKUSO
« La luce del vulcano », Sandro Bracchitta
Du 21/01/2006 au 04/03/2006
Artiste énigmatique, inclassable dans les catégories actuelles de l’Art Contemporain, Sandro Bracchitta est un poëte, dont le grain de folie est plein de lucidité . D’une rigueur absolue dans ses techniques, son œuvre est hantée jusqu’à l’obsession ainsi que le montre ses derniers travaux « La Luce del Vulcano », présentés la première fois en France. Face à la séduction charnelle de ses toiles, le spectateur est projeté dans l’univers mental de l’artiste, peuplé de visions silencieuses. Il nous invite au voyage jusqu’au bord du volcan à travers un parcours iniatique fait de signes qui courent sur la toile, qui nous parle des origines, d’une nature puissante prête à être fecondée, Terre-Mère creusée de sillons, aux enchevêtrements sous-cutanées, aux ramifications capillaires qui griffent son épiderme. C’est un paysage familier où l’artiste peint presque toujours une coupelle, un récipient circulaire « cyclique » comme il l’appelle et qui paraît engloutir couleur et matière. Sur de grands champs spatiaux, arrière-plan voilés modulés doucement ou illuminés de lueurs soudaines, apparaissent des formes claires et évanescentes, corps féminins en habit du soir, aux ombres inquiétantes. Nous sommes en attente et retenons notre respiration : il colore la goutte d’eau au dessus du récipient circulaire. La pulsation sur la toile est donnée par les contrastes des formes blanches suggérées et des cernes noirs qui entourent un bleu intense,et des couleurs : violence d’un rouge ou noir profond qui évoque l’aspect incandescent de la lave. Et dehors, nous sommes dans l’œil du cyclone. Nous sommes au bord du précipice, tout est incertitude. Tout est en attente. La couleur semble sur le point d’exploser, le volcan d’entrer en erruption. A l’huile et au crayon, les fonds éblouissants retiennent les visions et les ombres deviennent menaçantes. S. Bracchitta retient l’instant, peind le moment qui précède l’explosion, rend compte d’un moment situé entre l’ordre et le chaos.Dans le temps comme suspendu,il sent la nécessité de retenir les éléments : les sujets sont suspendus dans le vide : sièges et corps de femmes flottent dans le vide , à la surface de la toile. Nous nous nourissons de la même énergie. Nous sommes dans le même chaudron. Nous éccoutons le silence ? Jouir en silence de l’attente… Eblouis par la splendeur de ses intuitions picturales, nous laissons à Bracchitta le soin de nous transporter dans son monde visionnaire où il a ménagé une niche de lumière, qui nous convie au repos.
2005
ST’ART 2005
Du 25/11/2005 au 28/11/2005
Le Pop'art américain : Warhol, Lichtenstein, Wesselmann, Rauschenberg et les oeuvres de Louise Bourgeois, Sam Francis, Zoran Music, Mimmo Paladino Olga Antonova, Suzann Rauch, Lionel Guibout, Zuzana Jaczova, André Nabarro
« L’oeuvre graphique », Louise Bourgeois
Du 25/09/2005 au 12/11/2005
« Pour sa première exposition, la galerie Chantal Bamberger a voulu frapper fort en présentant une partie de l’oeuvre graphique de Louise Bourgeois. Avec la caution de la galerie Lelong de Paris et l’aide de la galerie Visconti Fine Arts de Ljubljana, la galerie Bamberger présente l’ exposition itinérante consacrée à Louise Bourgeois. Surtout connue pour ses sculptures, Américaine d’origine française, née à Paris en 1911, l’artiste a passé son enfance à Choisy-le-Roi où ses parents restauraient des tapisseries anciennes. Élève de Léger, d’Othon Friesz et d’André Lhote, elle épousa en 1938 un historien d’art américain et s’installa à New York où elle eut sa première exposition personnelle en 1945. En 1982, le célèbre Moma organisa pour la première fois une présentation consacrée à une femme. A Paris en 1995, on découvrit son oeuvre de sculpteur. Peu avant, le Centre Pompidou exposait un large éventail de ses dessins. Longtemps restés secrets, ils sont en quelque sorte un journal intime. Ici, ce ne sont que des estampes qui fonctionnent par séries comme « What is the shape of this problem ? », lithographie et typographie où elle laisse des traces comme l’empreinte d’un large pouce ou bien des questions : « Le jour a-t-il envahi la nuit ou la nuit envahit-elle le jour ? » La « Quarantania », neuf estampes gravées en 1940 correspondent bien à ce que disait Louise Bourgeois dans une interview au Centre Pompidou. « Toutes mes pensées sont visuelles, ce sont mes pensées-plumes, des idées que j’attrape au vol et que je mets sur le papier ». Un parcours hors normes Ces oeuvres surréalistes, émouvantes, chargées de souvenirs et d’émotions ont été parfois le point de départ de grandes sculptures réalisées des années plus tard. Elle, qui affirme « marteler son passé éternellement », atteint aujourd’hui ses 94 ans ayant laissé des « traces » témoins d’un parcours hors normes grâce à une créativité exceptionnelle. » Julie Carpentier, DNA Dim 2 oct. 2005